À la fin du mois d’avril, à Diekirch, 37 nouveaux soldats volontaires ont prêté serment. (Photo: Armée luxembourgeoise)

À la fin du mois d’avril, à Diekirch, 37 nouveaux soldats volontaires ont prêté serment. (Photo: Armée luxembourgeoise)

Les collaborations entre l’armée luxembourgeoise et son homologue belge sont nombreuses. Au point que l’idée de créer un véritable bataillon belgo-luxembourgeois est plus que jamais envisagée.

Verra-t-on bientôt un bataillon composé de militaires luxembourgeois et belges, affectés au même endroit et placés sous un même commandement? Il ne fait guère de doute que oui. L’idée suit en tout cas son chemin.

Interrogée par la députée belge Mélissa Hanus (PS), la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS) a indiqué que, dans «le cadre des accords Benelux, les états-majors de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas sont sans cesse à la recherche d’une meilleure collaboration».

Camp de base à Arlon

Et de confirmer que l’étude quant à la création d’un véritable bataillon belgo-luxembourgeois est en cours. Un bataillon qui pourrait prendre ses quartiers au camp de Lagland, à Arlon. C’est là que se situe le Centre d’instruction de base et d’écolage pour les nouveaux militaires et les candidats officiers. Camp d’entraînement pour les unités militaires belges et étrangères, Lagland est reconnu comme un centre national de compétences pour la préparation aux opérations militaires en zones urbaines. L’armée luxembourgeoise s’y exerce régulièrement et de longue date.

D’autres collaborations existent entre les armées des deux pays via des détachements d’officiers. C’est aussi à l’École royale militaire de Bruxelles que les futurs officiers luxembourgeois suivent au moins les deux premières années de leur cursus. Enfin, des achats communs sont aussi effectués et des moyens mutualisés. Le cas le plus récent est celui de l’acquisition  et A330.