Avec 64,5 millions d’euros perçus en 2020 contre 71,7 millions un an plus tôt, la pandémie de Covid-19 a certes impacté les rentes des aires autoroutières luxembourgeoises pour l’État, mais ce dernier reste largement gagnant, montre le ministre de la Mobilité (déi Gréng) en réponse au député Pirate .
Ces cinq dernières années, les sept aires autoroutières du Grand-Duché ont généré 347,5 millions d’euros de recettes pour l’État. Dans le détail, les carburants représentent le premier poste de rentrées (83,6%), loin devant les ventes en boutique (15,2%), où alcool et cigarettes sont souvent recherchés par les voyageurs, ainsi que le café à proximité de la frontière allemande. Quant à la restauration, elle ne représente que 1,3% des recettes.
Des coûts d’entretien sous le pourcentage des rentrées générées
Le Luxembourg compte sept stations-service sur ses autoroutes, toutes exploitées selon un contrat de concession. Concrètement, l’État empoche en moyenne 10 millions d’euros par an de recettes par station, tandis qu’il finance leur entretien. En 2020, l’ardoise s’élevait à 554.996 euros, soit à peine 0,9% des gains générés.
À noter qu’ devrait voir le jour d’ici à la fin de cette année le long de l’A4 en direction d’Esch-sur-Alzette. Un budget de 5 millions d’euros est prévu pour concrétiser ce projet qui – outre des pompes à essence, une boutique et un espace de restauration – devrait aussi être doté de bornes de recharge électrique rapides.