Les prêts garantis par l’État ont été fortement sollicités au début de la crise. (Photo: Shutterstock)

Les prêts garantis par l’État ont été fortement sollicités au début de la crise. (Photo: Shutterstock)

Le ministère des Finances publie le bilan des prêts garantis par l’État, qui ont pris fin le 31 décembre 2021. 415 ont été accordés pour un montant de 194 millions d’euros. L’aide a surtout été sollicitée au début de la pandémie.

, l’heure est au bilan pour les prêts Covid garantis par l’État. Jusqu’au 31 décembre 2021, date d’échéance de la période de souscription, 415 prêts ont été accordés, pour un montant total de 194 millions d’euros. Les 222 premiers, pour un montant de 95,6 millions d’euros, ont été contractés au cours des trois premiers mois de sa mise en œuvre, en mars 2020.

Le nombre de demandes a baissé progressivement et une dizaine d’emprunts seulement avaient été conclus au dernier trimestre 2021. Les entreprises bénéficiaires disposent de maximum six ans pour rembourser ces prêts. À l’heure actuelle, moins de 5% sont en défaut et la garantie de l’État n’a encore dû jouer dans aucun cas.

Le commerce, bénéficiaire numéro 1

26,75% de ces prêts garantis ont été accordés au commerce, secteur qui en a le plus bénéficié. Suivi par l’hébergement et la restauration (19,04%) ainsi que la construction (18,07%).

Huit banques – Banque et caisse d’épargne de l’État (BCEE), Banque internationale à Luxembourg (BIL), Banque de Luxembourg, Banque Raiffeisen, BGL BNP Paribas, ING, Bank of China et Banque BCP – ont participé au programme. Ces mêmes banques ont en outre accordé des moratoires d’une valeur cumulée d’environ 4,5 milliards d’euros aux entreprises touchées par la crise. «Il s’agit de deux mécanismes différents, mais en quelque sorte complémentaires. Le moratoire est une suspension provisoire d’une obligation de paiement, dans le cas présent, d’un prêt», précise le ministère des Finances.

Il ajoute qu’au-delà de ces prêts Covid garantis par l’État, les banques ont également accordé plus de 500 prêts sans garantie de l’État, d’un montant cumulé dépassant les 300 millions d’euros, dans le contexte de la crise. Sans compter les produits mis en place par la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI), l’Office du Ducroire et la Banque européenne d’investissement pour le financement spécial anti-crise ou l’export, par exemple. Pour eux, le bilan reste attendu.