241 personnes seront finalement touchées par le plan social chez RBC Investor & Treasury Services au Grand-Duché. (Photo: Paperjam)

241 personnes seront finalement touchées par le plan social chez RBC Investor & Treasury Services au Grand-Duché. (Photo: Paperjam)

Les syndicats et la direction de la banque RBC sont parvenus à un accord. Deux emplois ont été sauvés sur les 243 initialement menacés. Les autres bénéficieront d’indemnités revues à la hausse par rapport au précédent plan social signé en 2019.

Début mars, la banque RBC Investor & Treasury Services, reprise par Royal Bank of Canada en 2012, affichait sa . Un accord a pu être trouvé en date du 31 mars, annoncent les syndicats LCGB, OGBL et ALEBA. Même s’ils estiment toujours cette décision «indécente par rapport au personnel qui, face à la situation de crise actuelle, se voit confronté à une nouvelle pression et de nouvelles inquiétudes, alors que le dernier plan social signé en 2019 n’est même pas arrivé à son terme».

Il s’agit en effet du troisième plan social dans l’entreprise depuis 2013. 210 emplois étaient concernés par le premier en 2013, puis 201 des 1.100 emplois restants à Belval en . Le second avait pu obtenir une prolongation jusqu’au mois d’avril 2021.

Vision à long terme

Le nouvel accord prévoit finalement qu’au maximum 241 postes seront touchés par le plan social – deux de moins qu’initialement prévu. Par rapport à celui de 2019, les syndicats font état d’«indemnités financières extralégales ainsi que sociales nettement améliorées afin de pallier la perte d’emploi des salariés concernés.»

Pour garantir la sauvegarde des existences des salariés concernés, les syndicats ont également pu obtenir des mesures supplémentaires d’accompagnement visant le maintien dans l’emploi, par une adaptation des compétences aux éventuels nouveaux besoins du secteur financier, ou la réorientation sur le marché du travail. Ils lancent désormais un appel à la direction de «mettre tout en œuvre afin de pérenniser le site du Luxembourg et ainsi garantir les emplois et les existences des salariés».