L’auteur des lettres de menaces de mort envers le Premier ministre,  Xavier Bettel  (DP), et à la ministre de la Santé,  Paulette Lenert  (LSAP), pendant la crise sanitaire risque 2 ans de prison et une amende. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

L’auteur des lettres de menaces de mort envers le Premier ministre,  Xavier Bettel  (DP), et à la ministre de la Santé, Paulette Lenert  (LSAP), pendant la crise sanitaire risque 2 ans de prison et une amende. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Le parquet a requis deux ans de prison – avec un éventuel sursis – à l’encontre de l’auteur de lettres de menaces de mort envers Xavier Bettel et Paulette Lenert.

Le chauffeur de bus qui a adressé des lettres de menaces de mort au Premier ministre,  (DP), et à la ministre de la Santé,  (LSAP), pendant la crise sanitaire, risque 2 ans de prison et une amende. C’est ce qu’a requis le Parquet tout en évoquant la possibilité d’un sursis. L’individu a comparu mercredi devant la justice pour, entre autres, menaces d’attentat.

Pendant la pandémie, l’auteur des faits a envoyé plusieurs courriers aux deux ministres, mais également à la CNS et à la direction de la Santé. On pouvait y lire des passages extrêmement agressifs et menaçants à l’encontre de l’intégrité physique de Paulette Lenert et Xavier Bettel, mais également de leurs proches.

Après une importante investigation, les forces de police ont réussi à retrouver l’auteur des lettres en remontant la piste d’un faux profil Facebook commentant les articles traitant du sujet. Des similitudes orthographiques et grammaticales ont aiguillé les enquêteurs qui ont également procédé à une perquisition chez Facebook afin d’obtenir le numéro de téléphone de l’individu en question.

À l’audience, l’accusé a reconnu avoir écrit les lettres de menaces. L’homme en question dispose d’un casier vierge et a déjà fait 3 mois de détention préventive. À la barre, il a dit avoir été guidé par la frustration des restrictions sanitaires. Il a aussi évoqué un «moment de faiblesse».

Le tribunal rendra son jugement le 16 juin prochain.