La méthode Six Sigma quant à elle vient du monde électronique. Monde dans lequel il faut être précis pour que ça fonctionne. La méthode est donc naturellement destinée à délivrer produit après produit la qualité spécifiée. Initialement connue sous l’acronyme DMAIC (Define, Measure, Analyse, Improve, Control) qui représente la feuille de route qu’il faut suivre pour améliorer un processus de fabrication, la méthode s’est par la suite scindée en deux variantes possibles : le DMAIC donc qui sert à améliorer un processus existant ou bien le DFSS (Design For Six Sigma) qui permet le développement d’une innovation à un niveau Six Sigma ; c’est-à-dire, avec moins de 3.4 ppm (problèmes par million d’occurrences). Cette innovation peut concerner un nouveau produit ou le processus qui va fabriquer le produit. Finalement on a compris que les concepts des deux méthodes Lean et Six Sigma étaient :
• d’une part complémentaire ; le premier centré sur la vitesse et le deuxième sur la qualité soit faire vite et bien ! Et qu’il fallait donc les utiliser d’une façon combinée;
• et surtout on s’est rendu compte, qu’ils étaient suffisamment universels pour pouvoir être utilisés ailleurs que dans le monde de l’automobile ou de l’électronique. Partout en fait ! La banque l’assurance, les administrations, la pharmacie, les grands projets, etc...
Expert: Thierry Mariani, Athena Conseil