Le Premier ministre, Xavier Bettel, prévoit de rencontrer les partenaires sociaux lors d’une nouvelle réunion du Comité de coordination tripartite afin d’échanger sur les prochaines mesures à mettre en place pour préserver le pouvoir d’achat au Luxembourg.  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Le Premier ministre, Xavier Bettel, prévoit de rencontrer les partenaires sociaux lors d’une nouvelle réunion du Comité de coordination tripartite afin d’échanger sur les prochaines mesures à mettre en place pour préserver le pouvoir d’achat au Luxembourg.  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Selon le Statec, un troisième index devrait être déclenché au quatrième trimestre 2023. Le Premier ministre va donc convoquer une nouvelle réunion du Comité de coordination tripartite, qui devra aussi aviser de mesures pour éviter un choc inflationniste début 2024.

Dans les prochaines semaines, le Premier ministre, (DP), va convoquer nouvelle réunion du Comité de coordination tripartite afin d’échanger sur les prochaines mesures à mettre en place dans le cadre du . Prévue en décembre 2023, la fin des mesures entérinées en septembre 2022 provoquerait un choc inflationniste début 2024 alors que le Luxembourg devrait connaître trois indexations des salaires au cours de 2023.

. Viendra s’ajouter , correspondant à la tranche indiciaire reportée de juillet 2022.

Dans une récente publication, le Statec assurait que l’inflation reste contenue et maintenait à 3,4% sa prévision d’inflation pour cette année tout en anticipant une remontée à 4,8% pour 2024. Toujours selon l’analyse de l’institut statistique, les mesures étatiques sur les prix de l’énergie mises en place au cours de 2022 ont permis de contenir l’inflation.

Pour autant, le Statec prévoit le déclenchement d’une nouvelle tranche indiciaire au cours du quatrième trimestre 2023, même si un scénario bas du Statec ne prévoit pas de nouvelle indexation en 2023 (après celles de février et avril), mais anticipe deux indexations en 2024 : une au 1er trimestre et une autre au 3e trimestre. Tandis qu’un scénario haut anticipe une nouvelle indexation (après celles de février et avril) au 3e trimestre de 2023, suivi de deux indexations en 2024 : au 1er trimestre et au 2e trimestre.

L’impact de chaque tranche indiciaire sur les employeurs est estimé par .

Une inflation contenue en 2023

Le Statec explique que, tout au long de 2023, le prix du gaz payé par les ménages n’augmentera pas de plus que 15% par rapport à sa valeur de septembre 2022, alors que le prix de l’électricité ne connaîtra pas d’augmentation dans l’année. Le prix du mazout de chauffage bénéficiera d’un rabais de 15 centimes d’euro par litre.

De manière plus générale, les prix devraient diminuer (ou moins progresser) sous l’effet de .

En l’absence de ces mesures, le Statec souligne que le prix du gaz aurait connu une hausse de 92% en 2022 et de 33% en 2023 suite à l’envolée des prix du marché jusqu’à l’été 2022. Le renchérissement du gaz aurait également eu des implications sur le prix de l’électricité qui aurait connu une hausse de 69% en 2023. Dans cette situation contre-factuelle, l’inflation aurait atteint 7% en 2022 et 7,5% en 2023.