n’est pas encore le Spëtzekandidat du DP. Mais un Premier ministre qui a encore assez à faire. Pas question d’être trop précis sur son avenir politique, a-t-il rappelé, vendredi soir, dans une interview accordée à RTL TV.
Cela dit, le Premier ministre a tout de même – et sans surprise – rappelé avec qui il ne voudrait pas gouverner. Ni ADR, ni déi Lénk, a répondu Xavier Bettel, après s’être d’abord contenté d’une formule «ni extrême droite, ni extrême gauche».
Puis le chef du gouvernement s’est fait plus précis sur deux «no-go»: il n’intègrera pas dans un programme de coalition la question de la réduction du temps de travail à 36 heures ou même une augmentation de la fiscalité des entreprises.
Son ministre du Travail, (LSAP), avait remis cette discussion sur la table, le 19 janvier, dans une autre interview, déclenchant une levée de boucliers du monde des entreprises.
Dans une petite pique qui en dit long, le Premier ministre a aussi rappelé que si le Luxembourg avait pu faire face correctement aux crises récentes, il le devait à ses connexions avec les pays voisins. «Qui peut appeler le président français pour lui expliquer pourquoi il ne faut pas fermer les frontières?», a-t-il rappelé, expliquant que l’ex-Premier ministre, , «avait aussi des réseaux en Europe». Donc pas , la tête de liste désignée par le CSV récemment.
Reprenant l’image de Nicolas Sarkozy, qui avouait penser à devenir le président français en se rasant, Xavier Bettel a indiqué qu’il ne pensait pas à rester Premier ministre devant son miroir tous les matins.