Le Premier ministre a utilisé les réseaux sociaux pour communiquer, vendredi soir. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

Le Premier ministre a utilisé les réseaux sociaux pour communiquer, vendredi soir. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

Via les réseaux sociaux, le Premier ministre a dressé un état de la situation face à la crise sanitaire. Il est encore trop tôt pour envisager un relâchement des mesures au Luxembourg. Utilisant une métaphore sportive, Xavier Bettel encourage chacun à poursuivre ses efforts.

Réuni ce vendredi, le conseil de gouvernement a évidemment discuté de la situation sanitaire dans le pays. .

En début de soirée, le Premier ministre (DP) a utilisé les réseaux sociaux pour «fournir quelques explications par rapport à la situation actuelle». Dès les premières phrases, il concède savoir à quel point ces moments sont difficiles, et risquent encore de durer: «Nous aimerions tous laisser le Covid derrière nous. Malheureusement, nous ne sommes pas encore là. Je ne peux pas vous promettre que nous y arriverons très bientôt.»

Si un vaccin est annoncé, que la maladie est de mieux en mieux connue, «nous ne pourrons mettre tout cela derrière nous avant qu’une grande majorité de la population n’ait des anticorps. Malheureusement, nous en sommes encore assez loin. Par conséquent, les règles qui contribuent à limiter la propagation du virus et à protéger votre santé et celle de vos concitoyens doivent rester en place pour le moment.» Les règles en vigueur restent donc d’application.

La santé publique comme priorité absolue

Et si certaines mesures peuvent sembler injustes ou ambigües, Xavier Bettel le justifie par un contexte en évolution constante. Et une santé publique qui doit rester la première priorité. «Ainsi, lorsque nous combattons ce virus dans le but de ralentir sa propagation, c’est parce que nous voulons protéger la santé de nos citoyens, mais aussi parce que nous voulons protéger notre société et notre système social, parce que nous voulons et devons maintenir des perspectives pour l’avenir», écrit-il.

Et d’inviter chacun à poursuivre ses efforts, en utilisant une métaphore sportive: «La lutte contre le virus n’est pas un sprint, mais un marathon. Et maintenant que nous sommes à nouveau dans une partie raide de la course, on peut soit s’arrêter pour respirer avant de continuer à courir, soit essayer de courir très lentement sans devoir s’arrêter complètement. Nous avons décidé de procéder lentement, et nous voulons continuer sans devoir nous arrêter. La possibilité de devoir ralentir davantage ne peut être écartée, mais nous ne voulons pas nous arrêter entièrement. Notre réussite dépend maintenant de nous tous.»

Et de conclure: «Faites ce qui est nécessaire et essayez d’éviter ce qui ne l’est pas. C’est pour vous, pour nous, pour tout un chacun.»