Vladimir Poutine a écouté Xavier Bettel, mais on ne sait rien de ses répliques aux demandes du Premier ministre luxembourgeois. (Photo: Shutterstock)

Vladimir Poutine a écouté Xavier Bettel, mais on ne sait rien de ses répliques aux demandes du Premier ministre luxembourgeois. (Photo: Shutterstock)

Les chefs de gouvernement et d’État européens se succèdent pour tenter de raisonner Vladimir Poutine. Ce lundi, c’est Xavier Bettel, Premier ministre du Luxembourg, qui a eu le président russe au téléphone.

Le Premier ministre (DP), comme plusieurs de ses homologues européens, a pu s’entretenir ce lundi par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine. Évidemment, le communiqué de presse du gouvernement luxembourgeois ne dit rien sur la durée de la conversation, le ton de celle-ci ou le détail des points évoqués. Rien non plus sur les réponses russes aux revendications luxembourgeoises. Cependant, «les deux parties ont décidé de rester en contact de manière régulière et de continuer ce dialogue».


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Selon le gouvernement, le Premier ministre a répété que le Luxembourg condamnait l’agression de la Russie contre l’Ukraine. «Personne n’a à gagner de ces affrontements; ni la Russie, ni l’Europe et certainement pas l’Ukraine qui démontrent aujourd’hui, si besoin était, qu’il s’agit bel et bien d’un pays souverain qui se défend pour maintenir sa présence dans le concert des nations indépendantes», fustige Xavier Bettel.

Lors de cet entretien, il a aussi déploré la détérioration de la situation humanitaire et les conséquences du conflit sur les civils. «Il faut mettre un terme à cette tragédie humaine, stopper immédiatement cette attaque en cours contre l’Ukraine et instaurer un cessez-le-feu», a indiqué le chef du gouvernement luxembourgeois. 

Qui a aussi plaidé pour une solution négociée, à laquelle le président ukrainien, lors d’une autre discussion avec Xavier Bettel la semaine passée, est ouvert. «Je voudrais vous encourager à établir un contact direct avec le président Zelensky», a-t-il donc proposé à Vladimir Poutine.