Le futur quartier de Toyota sera le premier au Japon. Un laboratoire à ciel ouvert pour les technologies de demain nées au Japon. (Photo: Toyota)

Le futur quartier de Toyota sera le premier au Japon. Un laboratoire à ciel ouvert pour les technologies de demain nées au Japon. (Photo: Toyota)

Le constructeur japonais Toyota est passé de l’automobile à l’immobilier en lançant, cette semaine, la construction de Woven City. Au pied du mont Fuji, ce «quartier Toyota» est un laboratoire vivant de l’innovation japonaise.

Oubliez la sandbox. Au terme utilisé surtout par les fintech, pour décrire un endroit où les start-up peuvent tester leurs produits, et tiré, bien sûr, du bac à sable, les Japonais préfèrent Woven City, littéralement «ville tissée». Dans ce quartier à naître au pied du mont Fuji, le constructeur automobile va pouvoir tester directement ses innovations auprès de ses employés-habitants.

Cette ville connectée de 320, puis 2.000 habitants sur 175 hectares avait été annoncée au Consumer Electronics Show de Las Vegas l’an dernier. Elle est construite sur un terrain que possédait déjà le groupe et où il a fermé son usine l’an dernier.

Des panneaux solaires et des piles à combustible alimenteront le quartier en électricité. Seules des voitures à zéro émission seront autorisées à y circuler et certaines parties ne seront accessibles qu’aux piétons.

Inédite au Japon, cette idée n’est pas nouvelle aux États-Unis, où les Gafam en font autant, ni en Chine, tempère 01net.