C’est une version moderne de l’arroseur arrosé. Si WhatsApp ne reconnaît jamais de failles de sécurité, qui pourraient aboutir à des pertes de données de ses utilisateurs, la filiale de Facebook attaque pourtant en justice la société israélienne NSO Group pour avoir… exploité une vulnérabilité.
Selon les avocats de la messagerie instantanée, NSO Group aurait installé, sur 1.400 appareils, un logiciel malveillant qui lui permettait de tout savoir des conversations des propriétaires de ces appareils.
Parmi les utilisateurs espionnés, une centaine de défenseurs des droits de l’Homme, des journalistes et d’autres membres de la société civile. Selon les avocats, cet espionnage a fait au moins une victime: un activiste des droits de l’Homme des Émirats arabes unis, Ahmed Mansour, a écopé de dix ans de prison.
Le groupe israélien n’a pas tenu à réagir, précise le , qui a révélé l’affaire ce mercredi matin. Mais récemment revendu à Novalpina Capital, il avait indiqué qu’il se soumettrait aux principes des Nations unies.