Imeshi Weerasinghe a lancé, début 2020, sa start-up, spécialisée dans l’utilisation des images du ciel pour des analyses environnementales. (Photo: Maison Moderne/archives)

Imeshi Weerasinghe a lancé, début 2020, sa start-up, spécialisée dans l’utilisation des images du ciel pour des analyses environnementales. (Photo: Maison Moderne/archives)

WEO est le «Coup de cœur» du jury des Start-up Stories 2021. La start-up d’Imeshi Weerasinghe réalise des analyses environnementales sur la base de données spatiales, une niche qui cible une clientèle large et aux besoins variés.

Qu’est-ce que les Start-up Stories Awards 2021 peuvent vous apporter?

Imeshi Weerasinghe. «L’élément principal, c’est le networking et la couverture médiatique. est encore à un stade précoce, puisque nous avons démarré en mars 2020. Mais nous sommes à la recherche d’une potentielle augmentation de capital dans un futur proche, car nous pensons que, si nous voulons croître, cela doit se faire avec davantage de clients.

Combien de clients compte WEO?

«Notre start-up a déjà convaincu deux clients de souscrire un abonnement, et nous avons actuellement sept autres clients pilotes qui, eux, n’ont à ce stade pas souscrit d’abonnement.

Quels sont vos prochains défis?

«Attirer davantage de clients étrangers, en particulier à l’échelle du Benelux, de l’Europe, puis du monde. Nous ciblons les municipalités, les entreprises privées, les autorités régionales, les opérateurs de réseaux ferroviaires, les cabinets d’ingénieurs, mais aussi les gestionnaires d’actifs axés sur la finance verte, puisque nous proposons des outils qui évaluent les indicateurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance, ndlr).

Comment gérez-vous l’exploitation de données spatiales pour réaliser des analyses environnementales?

«Nous utilisons des données ouvertes (open data) de l’ESA (European Space Agency) pour en extraire des données environnementales pour nos clients. Avec cette source, nous pouvons proposer un tarif abordable et rendre le service accessible au plus grand nombre. Notre valeur ajoutée est de parvenir à extraire les données pertinentes d’une masse ouverte et de les proposer à nos clients.

L’été dernier, des inondations d’envergure ont frappé l’Europe. Cela a-t-il boosté votre activité?

«Pour les inondations, nous collaborons avec la start-up RSS-Hydro, qui travaille avec des drones pour des observations proches. WEO travaille avec des données d’observations effectuées depuis l’espace pour des prédictions environnementales. Les deux start-up sont complémentaires.»