Pâques à la luxembourgeoise
Les Péckvillercher envahissent les rues pour l’Éimaischen. Chaque lundi de Pâques, l’Éimaischen fait résonner les ruelles de Luxembourg-ville et du village de Nospelt au son des sifflets en terre cuite des Péckvillercher. Véritable fête populaire, l’Éimaischen mêle artisanat, ambiance folklorique et marché coloré. On y retrouve les fameux petits oiseaux en céramique soufflants, vendus uniquement ce jour-là. À Nospelt, les visiteurs peuvent aussi assister à des démonstrations de poterie, explorer des musées locaux et profiter d’animations musicales et artisanales.
Ce marché artisanal coloré, qui mêle folklore, traditions et poterie, est l’un des plus anciens du pays. Son origine remonte à au moins 1827, mais c’est surtout au XXe siècle que la fête a retrouvé de son éclat, notamment grâce à la relance du marché de Nospelt en 1957 par les potiers locaux.
Les célèbres Péckvillercher sont de petits sifflets en forme d’oiseaux fabriqués à la main, traditionnellement en terre cuite. Autrefois offerts comme jouets ou gages d’amour, ces objets sont devenus de véritables pièces de collection. Et cette année, un «Péckvillchen» d’exception a été créé à Nospelt en hommage au futur Grand-Duc, ajoutant une touche royale à cette tradition bien ancrée.
Leur forme, leur couleur et leur chant varient chaque année, ce qui pousse les passionnés à venir tôt pour obtenir les éditions les plus convoitées. Aujourd’hui encore, ces oiseaux chantants symbolisent l’arrivée du printemps et la joie de Pâques, mêlant savoir-faire artisanal et patrimoine vivant luxembourgeois.
Où? Ville Haute (Luxembourg-ville) et Grand-Rue (Nospelt). Quand? Lundi 21 avril de 8h à 17h (Luxembourg) et toute la journée (Nospelt). Combien? Gratuit.
Safari de Pâques. Les enfants embarquent pour un safari urbain à la découverte de créatures cachées dans les rues de Luxembourg. Des lions, un lézard, une licorne et surtout… des Péckvillercher à repérer lors de cette visite guidée ludique et participative. Cette chasse insolite permet aux plus jeunes de mieux connaître leur ville tout en s’amusant, accompagnés d’un guide professionnel.
Où? Luxembourg City Tourist Office. Quand? Samedi 19 avril de 14h30 à 16h30 ou de 15h à 17h et dimanche de 14h30 à 16h30. Combien? 18€ (adulte), 9€ (enfant 4-12 ans).
Le lapin de Pâques en visite à Dudelange. Le lapin de Pâques vous attend à Dudelange avec des ateliers pour enfants, des animations et un concours pour gagner des surprises. Les enfants doivent collecter des tampons dans les magasins participants avant de déposer leur bulletin de participation. Une ambiance festive et familiale au cœur de la ville, parfaite pour un samedi printanier.
Où? Centre-ville de Dudelange. Quand? Samedi 19 avril de 14h à 18h. Combien? Gratuit.
Jeudi 17 avril
Concert — Faithless. Le groupe culte de l’électro britannique revient sur scène après huit ans d’absence. Ce concert célèbre 25 ans de carrière avec une setlist mêlant classiques comme «Insomnia» ou «God is a DJ» et morceaux récents du dernier album. Un spectacle visuel signé Jvan Morandi et un hommage vibrant à Maxi Jazz, chanteur disparu en 2022.
Où? Rockhal. Quand? Jeudi 17 avril à 19h. Combien? 53,90€.
Jazz en duo avec Carolina et Jason. Le duo formé par Carolina Marcelino et Jason Kavanagh livre un moment musical tout en finesse. Leurs influences jazz, blues et bossa nova se mêlent pour créer une ambiance intimiste et chaleureuse. Une soirée acoustique idéale pour les amateurs de musique live, dans un cadre convivial.
Où? Mont St-Lambert, Luxembourg. Quand? Jeudi 17 avril de 20h à 22h.
Atelier de reliure et risographie pour les enfants. Dans le cadre de l’exposition «Bert Theis», les enfants imaginent des paysages colorés en utilisant la technique de la risographie. Accompagnés d’une artiste, ils explorent les formes, les encres et l’impression créative sur papier. Un atelier original qui développe à la fois imagination et conscience écologique.
Où? Konschthal, Esch-sur-Alzette. Quand? Jeudi 17 avril (9-12 ans) et vendredi 18 avril (6-8 ans), de 14h30 à 16h30. Combien? 4€.
Vendredi 18 avril
Le temps d’un voyage avec Robert Brandy. L’artiste luxembourgeois Robert Brandy investit la galerie Indépendance de la Bil avec «Passé, Présent, Futur», une rétrospective qui retrace 25 ans de collaboration entre l’institution bancaire et le peintre. À travers une sélection d’œuvres issues de la collection de la Bil et de celle de l’artiste, l’exposition met en lumière l’évolution de sa pratique artistique, entre abstraction et figuration libre. De ses premières toiles consacrées à la voiture comme symbole de liberté à ses explorations plus introspectives, Brandy y dévoile un parcours riche en mouvements, en gestes et en matières.
Où? Galerie Indépendance, Bil, Luxembourg. Quand? Jusqu’au vendredi 18 avril à 19h. Combien? Entrée libre.
Stand-up avec Jérémy Nadeau. L’humoriste français mêle introspection, observations de société et anecdotes absurdes dans un spectacle aussi drôle que personnel. Il partage ses contradictions intimes, ses souvenirs de famille et ses réflexions sur le monde numérique avec un ton mordant. Un show rythmé et sincère qui touche toutes les générations.
Où? Opderschmelz, Esch-sur-Alzette. Quand? Vendredi 18 avril à 20h. Combien? 38,90€.
Soirée électro avec Ultraschall. Le collectif luxembourgeois termine sa tournée dans l’ambiance intimiste de de Gudde Wëllen. DJs locaux, house mélodique, techno underground: la programmation promet une immersion complète dans la scène électronique du pays. L’événement affiche souvent complet, donc mieux vaut réserver à l’avance.
Où? De Gudde Wëllen, Luxembourg. Quand? Vendredi 18 avril de 22h à 3h.
Samedi 19 avril
Festival «Out of the Crowd». La nouvelle édition du festival «Out of the Crowd» accueille une quinzaine de groupes venus d’Europe et d’ailleurs, entre post-punk, rock expérimental et indie. Des noms comme «Los Bitchos», «Deadletter» ou «Karate» promettent des sets survoltés et une ambiance underground. C’est un rendez-vous phare pour découvrir des artistes émergents dans un esprit convivial et alternatif.
Où? Kulturfabrik, Esch-sur-Alzette. Quand? Samedi 19 avril à partir de 16h. Combien? 35€ en prévente.
Din k 25. La Kollibri asbl propose un atelier participatif pour confectionner des éléments décoratifs en vue du festival Koll an Aktioun. Les participants sont invités à manipuler tissu, plastique et bois pour réaliser des ciels suspendus et sculptures colorées.
Où? VeWa, Dudelange. Quand? Samedi 19 avril de 14h à 18h.
Parity + Sun brutal pop. Le groupe Parity, figure montante de la scène métal luxembourgeoise, célèbre la sortie de son nouvel album «Zero-Sum Game». Avec un mélange de riffs puissants, de mélodies sombres et de voix percutantes, ils promettent une soirée intense. Ils seront accompagnés de Sun Brutal Pop et Blame The Others pour un line-up 100% énergie.
Où? Rockhal. Quand? Samedi 19 avril à 20h. Combien? 15,75€.
Hommage à Wagner et Tchaikovsky. L’Orchestre national des jeunes du Luxembourg interprète des œuvres majeures du répertoire romantique sous la direction de Pit Brosius. Le concert débute par l’ouverture de «Rienzi», suivi de célèbres airs de «Tannhäuser» et «Tristan et Isolde» interprétés par Edith Haller. En point d’orgue, la Symphonie n° 4 de Tchaikovsky transportera le public dans un univers mélodique et dramatique.
Où? Miescher Theater. Quand? Samedi 19 avril à 20h. Combien? 30€/15€.
Exposition — Résistance. Répression. Déportation. À travers témoignages, biographies et documents d’archives, cette exposition retrace les parcours de femmes françaises et luxembourgeoises déportées au camp de Ravensbrück. Leurs récits de résistance, de persécution et de survie permettent de mieux comprendre la violence genrée des systèmes répressifs. Une exposition poignante à découvrir dans le cadre du cycle «Women in Conflict».
Où? Musée National de la Résistance, Esch-sur-Alzette. Quand? Tous les jours, samedi 19 avril inclus.
Samira Hodaei — «Headless Palms». La Valerius Gallery accueille la première exposition personnelle au Luxembourg de l’artiste iranienne Samira Hodaei. À travers sa série «Headless Palms of Arvand Kenar», elle évoque les ravages de la guerre Iran-Irak et ses traces dans les paysages de son enfance. Les palmiers décapités deviennent les symboles silencieux d’une mémoire collective marquée par la destruction et la résilience. Les œuvres mêlent poésie visuelle et puissance politique, dans un style à la fois brut et sensible.
Où? Valerius Gallery, Luxembourg. Quand? Jusqu’au 10 mai.
Dimanche 20 avril
Le marché du Glacis fait son retour. Le traditionnel «Glacismaart» réunit chaque mois des dizaines de stands au cœur du quartier du Limpertsberg. On y trouve fruits et légumes frais, fleurs, objets artisanaux, vêtements, mais aussi des brocantes et stands de restauration. C’est l’occasion parfaite de flâner en famille ou entre amis, en profitant des premiers rayons du printemps.
Où? Champs du Glacis, Luxembourg-ville. Quand? Dimanche 20 avril de 10h à 17h. Combien? Accès libre.
«Jules et Jim» et «Wallace & Gromit» à la cinémathèque. Ce dimanche, la Cinémathèque propose deux séances pour cinéphiles petits et grands. À 15h, les enfants dès 6 ans (et leurs parents) pourront redécouvrir l’univers farfelu de «Wallace & Gromit» en version originale sous-titrée. Puis à 20h, place au classique de François Truffaut «Jules et Jim», chef-d’œuvre de la Nouvelle Vague, projeté dans le cadre du cycle «Why We Love Cinema». Une journée de cinéma entre humour en pâte à modeler et passion poétique.
Où? Cinémathèque, place du Théâtre, Luxembourg. Quand? Dimanche 20 avril à 15h («Wallace & Gromit») et 20h («Jules et Jim»).
Bert Theis a pratiqué le collage pendant de nombreuses années, y compris à l’occasion du projet Isola à Milan. (Photo: Archives Bert Theis)
«Bert Theis, pour une philosophie collagiste». On connaît Bert Theis pour ses installations monumentales et engagées. On le découvre ici sous un autre angle, plus intime, plus fragmentaire: celui du collage. L’exposition réunit pour la première fois plus de 200 œuvres réalisées entre les années 1980 et les années 2000, dévoilant la richesse d’un pan jusque-là méconnu de sa création. On y trouve des collages faits de coupures de journaux, d’objets chinés, de pages de magazines déchirées ou encore de papiers aquarellés, dans une esthétique précise et foisonnante. La pièce maîtresse de l’exposition est la série de collages illustrant «Die Parabel vom Wasserbecken», une satire politique du capitalisme où rapaces bourgeois côtoient poissons prolétaires. Cette présentation, à la fois politique, poétique et graphique, révèle toute la puissance symbolique du collage dans l’œuvre de Bert Theis.
Où? Konschthal, Esch-sur-Alzette. Quand? Jusqu’au dimanche 21 septembre 2025.
Lundi 21 avril
L’exposition «Boogie», imaginée par les curateurs Charles Rouleau et Stilbé Schroeder, transforme les espaces du rez-de-chaussée du Casino Luxembourg en un laboratoire d’expérimentation curatoriale. Inspiré par les multiples significations du mot — du jazz au manga, de Mondrian à Paul Thomas Anderson —, ce projet évolutif questionne les codes de l’exposition et invite à repenser la relation entre les œuvres, les publics et l’espace. À travers une série de collaborations, d’interventions et d’improvisations, «Boogie» explore la spontanéité, le rythme et l’engagement dans le processus de création artistique.
Où? Casino Luxembourg. Quand? Jusqu’au lundi 21 avril.
Visite guidée — Forteresse, histoire, identités. Le musée Dräi Eechelen propose une immersion dans l’histoire de la forteresse de Luxembourg, à travers objets d’époque, maquettes et témoignages. Cette visite commentée permet de découvrir l’évolution stratégique, architecturale et identitaire du site. Une sortie culturelle idéale pour enrichir son lundi de Pâques. Visite en luxembourgeois.
Où? Musée Dräi Eechelen, Clausen. Quand? Lundi 21 avril de 15h à 16h. Combien? Gratuit.
Concert— Amistat. Le duo acoustique Amistat, formé par deux frères jumeaux, livre une musique sensible et envoûtante portée par des harmonies vocales parfaites. Après des tournées à guichets fermés en Europe, Australie et Amérique du Nord, ils font halte à la Rockhal pour présenter leur nouvel EP. Un concert touchant, entre folk, pop et émotions à fleur de peau.
Où? Rockhal. Quand? Lundi 21 avril à 20h. Combien? 27,50€.
Jil Lahr, lauréate du Leap 2025, devant son installation «Inherent vagueness». (Photo: Emile Hengen, Ville d’Esch-sur-Alzette)
«Leap 2025 – Luxembourg Encouragement for Artists Prize. Le prestigieux prix Leap 2025 a été décerné à l’artiste luxembourgeoise Jil Lahr pour son installation «Inherent vagueness», une supérette dystopique à la frontière du réel et du fictif. Derrière des étagères de produits banals aux détails troublants se cache un bar clandestin, accessible par une petite porte cachée, où le visiteur est invité à jouer à la roulette russe… pour un verre. Ce jeu d’illusions entre objets créés et ready-made interroge nos habitudes de consommation et nos perceptions de la réalité.
Où? Konschthal, Esch-sur-Alzette. Quand? L’exposition est ouverte jusqu’au 27 avril. Combien? Entrée libre.
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En ce moment au Mudam
Le Mudam dévoile une nouvelle exposition centrée sur des artistes femmes d’Europe et des États-Unis, mêlant pièces engagées, vidéos et installations monumentales. (Photo: Mudam)
Radio Luxembourg: Echoes across borders. Le Mudam inaugure une nouvelle présentation de sa collection, centrée sur des artistes femmes d’Europe et des États-Unis nées entre 1930 et 1991. Cette exposition met à l’honneur des œuvres fortes, souvent engagées, issues de dons récents ou de la collection permanente. Des installations monumentales, des vidéos, des photographies, dont l’impressionnante «Nude Wing» de Fiona Banner, viennent dialoguer avec l’architecture du musée.
Où? Mudam. Quand? Jusqu’au 11 janvier 2026. Combien? Entrée libre.
«Monsieur Steichen». Lisa Oppenheim revisite l’héritage du photographe Edward Steichen à travers une série d’œuvres qui interrogent ses influences et son regard sur la nature et le textile. Connue pour sa manière de détourner les procédés photographiques, l’artiste propose une immersion dans l’univers du maître luxembourgeois, en mettant en lumière des aspects méconnus de son travail. Une approche innovante qui ouvre une réflexion sur l’histoire de la photographie et ses techniques.
Jusqu’au 24 août. Combien? Gratuit.
L’installation «Hotel Aporia» de Ho Tzu Nyen a été reprise dans l’exposition au Mudam. (Photo: Ho Tzu Nyen et Kiang Malingue)
Exposition «Time & the Tiger» de Ho Tzu Nyen. Le Mudam consacre une exposition monographique à Ho Tzu Nyen, artiste singapourien qui interroge la perception du temps et l’écriture de l’histoire à travers des installations vidéo immersives. Présentée pour la première fois en Europe, l’exposition explore deux thèmes majeurs de son œuvre: le temps, représenté comme un flux fragmenté et en perpétuelle reconfiguration, et le tigre, symbole ancestral et témoin des transformations historiques en Asie du Sud-Est. À travers des projections monumentales et des récits polyphoniques, l’artiste revisite la mémoire collective et les tensions entre tradition et modernité. Une expérience visuelle et intellectuelle fascinante.
Quand? Jusqu’au 24 août.
À Maizières-les-Metz
Walygator Grand Est. Le parc d’attractions a ouvert ses portes pour une nouvelle saison riche en nouveautés. Pour 2025, plusieurs zones emblématiques ont été réaménagées, comme le Marais et la Zone 1900, tandis que l’attraction Anaconda s’apprête à accueillir un nouveau train. De nouvelles bouées viendront également dynamiser l’expérience sur Dino Raft. Les visiteurs pourront aussi entrevoir les premiers éléments de la future thématisation de The Monster, prévue pour 2026. Si le clou de la saison reste le spectacle «Pirate Bay — La Revanche!» (à partir du 21 juin), le parc prévoit aussi plusieurs temps forts: Western Days, Waly Summer ou encore l’incontournable Walloween. Une sortie familiale idéale entre frissons, spectacles et aventures pour petits et grands.
Où? Walygator Grand Est, Maizières-lès-Metz.
À Paris
Musée de l’illusion. Cette exposition interactive propose une plongée ludique dans l’univers des trompe-l’œil, des jeux de perspectives et des phénomènes visuels étonnants. Dans chaque salle, les visiteurs sont invités à tester leur perception et à s’amuser tout en découvrant les mécanismes cognitifs qui influencent notre vision du monde. Adapté aux petits comme aux grands, le parcours alterne expériences sensorielles, illusions d’optique et installations immersives. Une sortie originale à la croisée de la science et du divertissement.
Où? 98, rue St Denis. Combien? 19€ (adulte), 13€ (enfant).
À Bruxelles
L’IA bouscule le Hangar. La paisible galerie du Châtelain s’est encanaillée avant le printemps… en délaissant la photographie «académique» au profit de la photographie générée ou nourrie par l’intelligence artificielle. Une audace réussie qui réunit 18 photographes autour de projets très différents les uns des autres et qui illustrent bien le potentiel des algorithmes dans la créativité des photographes. De la compagnie aérienne rétro-futuriste du Belge Pascal Sgro, «Cherry Airlines», née d’une base de données de 15.000 images, au «Protomaton» du Français François Bellabas, qui vous tire le portrait au plaisir de l’algorithme, en passant par la star des reportages à l’iPhone Christopher Brown (Agence Magnum), qui explore avec «90 Miles» l’histoire des Cubains qui traversent les 90 miles d’océan entre La Havane et la Floride.
Où? Hangar, Bruxelles. Quand? Jusqu’au 15 juin, du mercredi au dimanche de 12h à 18h.