Les Belges l’ont baptisée le «Docteur House de la gestion de portefeuille». Cinq ans après sa naissance au sein de HEC Liège et un an après son démarrage à 100% comme une start-up, la fintech belge Sopiad est la plus luxembourgeoise des fintech du nouveau .
Imaginée par un professeur de finance de l’école, Georges Hübner, et cofondée avec Pierre Nemeth, qui en est devenu le CEO, Sopiad est capable de prendre le pouls de tous les «malades» de l’investissement, de sentir comment leur température augmente quand les choses ne se passent pas comme prévu, comment ils sont sous tension ou comment ils ont un appétit particulier pour les produits sucrés.
Kick-startée avec une subvention de 400.000 euros de la Région wallonne et après avoir levé 2 millions d’euros l’an dernier auprès du fonds d’investissement liégeois Noshaq, de Moury et d’Ardent Invest, la fintech est aussi membre de la Lhoft et de l’ABBL. Elle ambitionne, après un premier déploiement sur les marchés européens du Benelux, de la France, de l’Espagne et de l’Italie, d’aller se frotter à l’Amérique du Nord et à l’Asie. Parmi ses conseillers, on retrouve entre autres Pascal Denis, le partner en charge des fintech chez Deloitte.
Signe d’une tendance qui monte, sept autres fintech du top 100 ont des activités au Luxembourg. Des «vétérans»: l’Allemande , née à Munich en 1996, et la néerlandaise (1991) aux jeunes: la Bruxelloise (2017), la Française DreamQuark (2013) qui avait levé 14 millions d’euros en 2019, l’Allemande (2016), la Française (2013) rejointe l’an dernier, pour une participation minoritaire, par SopraSteria ou encore la Brésilienne (2014).
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