La technologie amène plus de flexibilité dans l’apprentissage des mathématiques. Vretta a ajouté 300 nouveaux outils pour les élèves de 7e et de 8e à la rentrée. (Photo: Shutterstock)

La technologie amène plus de flexibilité dans l’apprentissage des mathématiques. Vretta a ajouté 300 nouveaux outils pour les élèves de 7e et de 8e à la rentrée. (Photo: Shutterstock)

La start-up canadienne était trop impatiente. Vretta a annoncé en plein milieu de l’été, dans un communiqué, que MathemaTIC, son programme d’apprentissage des mathématiques utilisé au Luxembourg depuis 2016 dans le primaire, serait étendu dans le secondaire à la rentrée.

Proportionnalité, équations, introduction à l’algèbre, algèbre, fractions, nombres entiers, statistiques, périmètre, surfaces et volumes, angles et construction géométrique, transformations: tout ce que les enfants détestent. Surtout pendant les vacances.

Tout ce qu’ils pourront apprendre avec davantage de facilité, à la rentrée, en primaire, comme c’est le cas depuis 2016, mais aussi en septième et en huitième, grâce à la technologie.

Codéveloppé avec le Script, Vretta, le ministère français de l’Éducation, l’Université du Luxembourg, le Centre luxembourgeois pour les tests en éducation, l’Institut luxembourgeois de recherche socio-économique et le Centre de gestion informatique de l’éducation, le programme s’appuie sur une démarche en trois phases: apprendre, s’exercer et appliquer.

Tout au long du processus, les élèves peuvent modifier les éléments qu’ils ne comprennent pas, obtenir des explications sur les mauvaises réponses qu’ils donnent ou tester leurs limites.

Mais un des éléments les plus intéressants, mis en évidence lors du projet pilote au lycée Josy Barthel de Mamer, c’est la possibilité de changer de langue de référence. Lors de cette phase, 13 des 22 élèves avaient préféré l’allemand, 7 le français et 2 l’anglais, mais les élèves ont expliqué avoir parfois changé de langage pour rendre certains passages plus faciles à comprendre.