Autrefois réservé aux célébrités et aux super-riches, l’accord prénuptial est en train de devenir un élément courant des mariages internationaux. «Si vous épousez quelqu’un d’un autre pays, vous seriez bien mal avisé de ne pas envisager un contrat prénuptial», déclare Simon Bruce, spécialiste de cette matière et qui conseille une clientèle très vaste qui va de la personne la plus médiatisée à la personne la plus ordinaire.

Pourquoi? Parce que la répartition des biens lors d’un divorce varie selon la juridiction.

Les mariages internationaux représentaient environ 25% des mariages luxembourgeois dans les dernières statistiques disponibles du Statec, en 2012. Ce qui expose les couples au risque de voir leur divorce prononcé dans un pays aux lois très différentes. Ceci est particulièrement important s’il existe un lien avec la Grande-Bretagne, notamment une période passée à y vivre. «L’Angleterre n’a pas les mêmes régimes de partage des biens que certains pays européens, donc si vous épousez un Britannique ou si vous risquez de passer du temps dans ce pays, réfléchissez bien à un contrat prénuptial.»

Selon Simon Bruce, un contrat prénuptial régit non seulement les finances, mais aussi la juridiction dans laquelle le divorce a lieu, la manière dont il est arbitré et la manière dont la garde des enfants est déterminée. «Il éloigne le spectre de toutes ces inquiétudes d’un mariage.»

Déjà marié? Un contrat mi-nuptial est également possible. Cependant, il faut faire très attention aux avocats que l’on choisit, car un mauvais couple juridique, comme un mauvais couple romantique, peut être catastrophique. «Un mid-nuptial doit être fait par des avocats très responsables qui ne vont pas déchirer le mariage.»

Cet article a été écrit pour , traduit et édité pour Paperjam.

Cet article a été publié pour la newsletter Paperjam + Delano Finance, la source hebdomadaire d’informations financières au Luxembourg..