Première rencontre entre Ursula von der Leyen et Boris Johnson. (Photo: Commission européenne)

Première rencontre entre Ursula von der Leyen et Boris Johnson. (Photo: Commission européenne)

Ursula von der Leyen et Boris Johnson se rencontraient pour la première fois mercredi 8 janvier. Le calendrier du Brexit a occupé la majeure partie de leurs discussions.

La , Ursula von der Leyen, et le Premier ministre britannique, Boris Johnson, ont eu leur première entrevue officielle mercredi 8 janvier.

«De vieux amis, un nouveau départ», a lancé Ursula von der Leyen pour qualifier la tonalité de la réunion. À l’ordre du jour: les négociations concernant le Brexit et les futures relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.

Dans  de la rencontre, Ursula von der Leyen a annoncé que l’UE négocierait «de bonne foi, dans le cadre de la Déclaration politique, avec l’objectif d’aboutir au meilleur résultat possible. Cependant le temps presse pour trouver un accord et le ratifier avant la fin 2020.»

Selon un porte-parole du 10 Downing Street, Boris Johnson a clairement indiqué lors de la réunion que le Royaume-Uni ne demanderait pas de prolongation de la période de transition à la fin du mois de décembre 2020.

9 à 10 mois de sursis

Un calendrier qui laisse : «Sans une prolongation de la période de transition au-delà de 2020, vous ne pouvez pas espérer vous entendre sur chaque aspect de notre nouveau partenariat», estime-t-elle.

Tandis que Michel Barnier, chef des négociations du Brexit pour l’UE, présent lors de la rencontre des deux dirigeants, signifiait en aparté que , et qu’il impliquait la renégociation de «600 accords internationaux» ainsi qu’un nouvel accord de libre-échange.

«Sans la liberté de circulation des personnes, vous ne pouvez pas avoir la libre circulation des capitaux, des biens et des services. Sans des conditions de concurrence équitables en matière d’environnement, de travail, de fiscalité et d’aides d’État, vous ne pouvez pas avoir un accès de qualité au plus grand marché unique du monde», a déclaré Ursula von der Leyen.

Celle-ci souhaite néanmoins négocier «un nouveau partenariat vraiment ambitieux et complet» avec le Royaume-Uni et utiliser au mieux le temps qu’il reste aux deux parties. Elle a ainsi précisé que le Royaume-Uni disposait de «9 à 10 mois au maximum» pour obtenir un accord à temps pour qu’il soit ratifié d’ici le 31 décembre.