Volocopter espère proposer son taxi vertical d’ici deux à quatre ans. (Photo: Volocopter)

Volocopter espère proposer son taxi vertical d’ici deux à quatre ans. (Photo: Volocopter)

La start-up allemande qui veut être le pionnier du «taxi par air» a annoncé avoir augmenté sa levée de fonds de série C à 87 millions d’euros, grâce au logisticien allemand DB Schenker… mais aussi grâce à des VC suisses qui passent par Luxembourg.

VoloCity, VoloPort, VoloDrone. Huit ans après sa création, la start-up allemande Volocopter continue à préparer l’environnement de son futur «drone géant», le premier à pouvoir transporter une personne d’un point A à un point B de manière verticale.

La start-up a annoncé avoir élargi sa série C à 87 millions d’euros grâce à l’investissement de DB Schenker, la filiale logistique de la Deutsche Bahn, qui imagine utiliser le VoloDrone pour livrer des colis dans des environnements embouteillés.

«DB Schenker a déjà testé des véhicules autonomes et électriques dans plusieurs projets d’innovation et dans des opérations réelles», , dans le communiqué. «En intégrant le VoloDrone dans notre chaîne d’approvisionnement du futur, nous serons en mesure de répondre à la demande de nos clients pour des livraisons rapides, à distance et neutres en émissions. Nous sommes ravis de faire désormais partie de cette dynamique d’innovation au sein d’une équipe fantastique.» 

À côté de l’allemande, Mitsui Sumitomo Insurance et TransLink Capital font leur entrée dans le capital de VoloCopter, qui a levé 122 millions d’euros depuis sa création.

Déjà présents, Lukasz Gadowski et btov ont augmenté leurs investissements. La société d’investissement suisse a d’ailleurs créé , à partir de sa filiale au Luxembourg MYD, pour ce deal.

La société a nommé Yifan «Frank» Li (vice-président de Geely Holding Group) et Jochen Thewes (CEO de DB Schenker) à son conseil consultatif. Afin d’améliorer sa gouvernance d’entreprise, Volocopter fait appel à deux membres indépendants du conseil consultatif dotés d’une vaste expertise dans le secteur: le Dr Dieter Zetsche (ancien CEO de Daimler AG), ainsi que Martin Hubschneider (fondateur de CAS Software).

La start-up, qui a déjà reçu l’agrément de l’Agence européenne de la sécurité aérienne, espère pouvoir lancer ses opérations commerciales d’ici deux à quatre ans.