Les ETF attirent de plus en plus les investisseurs lambda pour leur simplicité et leurs frais limités. (Photo: Maison Moderne)

Les ETF attirent de plus en plus les investisseurs lambda pour leur simplicité et leurs frais limités. (Photo: Maison Moderne)

Durant cet «été pas comme les autres», Paperjam revient sur les «buzzwords» qui ont fait l’actualité de la place financière durant les derniers mois. Suite de la série, avec le décryptage des ETF.

Les ETF, ou exchange traded funds, fin 2019, alors qu’ils n’atteignaient que 500 milliards quatre ans plus tôt, selon des chiffres du consultant ETFGI.

Au niveau mondial, ils ont atteint 6.000 milliards de dollars à la fin 2009, dont 4.000 milliards rien que pour le marché des États-Unis.

Les ETF connaissent donc de plus en plus de succès, grâce notamment à , ces outils de gestion automatisés qui proposent des solutions de gestion passive à prix écrasés.

Dans le monde des fonds d’investissement, on fait généralement la différence entre gestion «active» et «passive». Dans le premier cas, les gestionnaires tentent d’obtenir de meilleurs résultats que le marché en modifiant les actifs détenus par le fonds en fonction de l’évolution de la situation.

On parle de gestion passive lorsque les fonds tentent de suivre l’évolution d’un indice boursier, comme le CAC 40 sur Euronext Paris ou le S&P 500.

Dans ce mode de fonctionnement, les ETF sont les outils qui se développent le plus rapidement. Ces fonds indiciels sont des paniers de titres reflétant de manière exacte la composition d’un indice. Leur évolution varie donc en fonction du comportement de ces titres. Contrairement aux sicav traditionnelles, les ETF sont cotés tout au long de la journée et peuvent donc être revendus à n’importe quel moment.

Ces outils d’investissement conviennent particulièrement bien aux investisseurs lambda, qui cherchent un rendement correct avec des risques limités. Leurs frais sont également moins importants que d’autres produits, et leur fonctionnement est simple à comprendre.

Ils offrent également un certain choix entre des indices reflétant des obligations ou actions d’entreprises, des régions, des secteurs ou des matières premières.

Un moyen de diversifier ses investissements à peu de frais.