Félix Braz et Étienne Schneider ont également insisté sur le fait que la légalisation du cannabis récréatif permettra, «bien mieux que la dépénalisation, d’éloigner les consommateurs du marché illicite». (Photo: MSAN)

Félix Braz et Étienne Schneider ont également insisté sur le fait que la légalisation du cannabis récréatif permettra, «bien mieux que la dépénalisation, d’éloigner les consommateurs du marché illicite». (Photo: MSAN)

Étienne Schneider, ministre de la Santé, et Félix Braz, ministre de la Justice, ont réalisé une visite d’étude au Canada du 13 au 15 mai dans le cadre de la légalisation du cannabis récréatif. Un concept sera présenté à l’automne.

L’actuel accord de coalition prévoit de «légaliser sous des conditions à définir la production sur le territoire national, de même que l’achat, la possession et la consommation de cannabis récréatif (…)». C’est dans ce cadre qu’, ministre de la Santé, et , ministre de la Justice, ont réalisé une visite d’étude au Canada du 13 au 15 mai derniers.

«Cette visite se range dans une série de démarches, de recherche de faits (‘fact finding’) et d’analyses déjà effectuées ou prévues, notamment aux Pays-Bas, au Portugal ou encore en Uruguay», explique le communiqué du gouvernement. Et les deux ministres d’ajouter: «Nous pouvons apprendre des expériences des autres pays et éviter dès le départ des erreurs à ne pas commettre.»

Un concept présenté à l’automne

Le modèle luxembourgeois devra être basé sur «une approche globale de santé publique. Il ne s’agit en aucun cas de faire de la promotion pour la consommation de cannabis, mais au contraire, de protéger et d’assurer la santé et la sécurité des citoyens et des jeunes en particulier. Un accent fort sera ainsi mis sur la prévention, l’éducation et la prise en charge de l’addiction, financées en partie par les recettes fiscales générées par la vente de cannabis», ajoutent les ministres, qui ont précisé qu’un «concept défini» sera présenté à l’automne en conseil de gouvernement.

Étienne Schneider et Félix Braz ont également insisté sur le fait que la légalisation du cannabis récréatif permettra, «bien mieux que la dépénalisation, d’éloigner les consommateurs du marché illicite, de réduire de façon déterminée les dangers psychiques et physiques liés et de combattre la criminalité au niveau de l’approvisionnement.»