Le nom de Wort est apparu comme trop luxembourgeois et en tout cas incapable d’incarner la nouvelle dynamique que Mediahuis veut insuffler à son média francophone. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Le nom de Wort est apparu comme trop luxembourgeois et en tout cas incapable d’incarner la nouvelle dynamique que Mediahuis veut insuffler à son média francophone. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Mediahuis dévoilera, mardi 20 septembre, la nouvelle identité et la nouvelle stratégie éditoriale de Wort.lu francophone. Celui-ci va devenir Virgule.lu.

Les changements se suivent à bon rythme au sein du Wort depuis . Le prochain consistera en un changement d’identité et de stratégie éditoriale pour le site Wort.lu en français, qui deviendra, selon les informations recueillies par Paperjam, Virgule.lu. Un nom de domaine qui appartient bel et bien à Saint-Paul. Cette évolution sera rendue publique le 28 septembre, notamment lors d’un barbecue auquel les abonnés du site ont été invités, mais l’information n’a évidemment pas tardé à circuler.

Mediahuis semble vouloir relancer son offre d’information digitale en français. L’équipe éditoriale a en partie été renouvelée dans ce but. Le nom Wort, là aussi selon des informations recueillies par Paperjam, serait apparu aux décideurs du groupe comme un peu «vieillot», constituant même un handicap réel pour incarner la nouvelle dynamique souhaitée, et certainement trop «luxembourgeois». En changeant de nom, la volonté est aussi de marquer une rupture. Le souhait de maintenir une «identité propre et l’ancrage local du premier groupe de presse luxembourgeois» évoqué voici deux ans s’évanouit un peu plus encore.

Une restructuration et des départs volontaires

Ce changement de nom marque aussi une nouvelle étape dans le processus de lifting initié par le propriétaire belge depuis 2020. Attaché à la marque Wort, il lui est cependant vite apparu que le vénérable média avait besoin en urgence d’une profonde réorganisation. . , suscitant de vives tensions et provoquant plusieurs départs volontaires, notamment dans les rédactions désertées par des «plumes» historiques et des journalistes chevronnés. 

Le a semblé un répit, mais de courte durée, car le bâtiment souffrirait de divers problèmes au point qu’un nouveau départ soit envisagé. Dans l’intervalle, Mediahuis a aussi annoncé la fermeture de l’imprimerie historique de Gasperich pour rapatrier cette tâche en Belgique, entraînant 26 suppressions de postes. Et faisant pour le coup du Wort un média encore un petit peu moins luxembourgeois.