Jean-Paul Olinger partirait en vacances avec Thomas Pesquet. (Photo: Maison Moderne/ESA/CNES/Montage)

Jean-Paul Olinger partirait en vacances avec Thomas Pesquet. (Photo: Maison Moderne/ESA/CNES/Montage)

Cet été, différentes personnalités luxembourgeoises nous révèlent avec qui elles partiraient bien en vacances, où et pourquoi. Le choix de Jean-Paul Olinger, directeur de l’UEL, se porterait sur Thomas Pesquet, astronaute français.

Explorer, se dépayser, découvrir et voir l’existence sous un autre angle. Les vacances sont l’occasion de s’ouvrir à de nouveaux possibles. Les miennes, je les imagine avec l’astronaute Thomas Pesquet, qui m’attend – en 2024 – à bord du Crew Dragon ou de la Starship de SpaceX. On se serre la main, il m’installe en cabine et c’est parti pour un périple exotique en orbite, avec excursion sur la Lune.

Autour d’un jus d’orange réhydraté, nous faisons connaissance et discutons autour de nos passions communes: l’aviation (il est pilote de formation, j’ai moi-même une licence de pilote privé dont j’ai trop peu le temps de profiter), les voyages (il connaît les moindres recoins de l’espace, j’ai fait le tour de la Terre), la plongée.

Je l’écoute avec passion me raconter son métier, il a cette manière captivante de parler science, de partager son activité avec le grand public. Plus que quiconque, il sait éveiller l’intérêt des jeunes pour les disciplines STEM, dont nous avons tant besoin en particulier en Europe pour appréhender notamment les transitions énergétique et numérique.

Par le hublot, entre deux satellites de la SES, j’aperçois quelques vaisseaux miniers en provenance de Mars. Leur immense cargaison m’impressionne.

De la même génération que moi (nous sommes nés la même année), Pesquet est parfaitement conscient des bouleversements et défis qui nous attendent: entre l’évolution démographique mondiale, le changement climatique, les grandes avancées technologiques et les opportunités qu’il offre, le monde de demain ne sera plus le même. Le Luxembourg prend ainsi une longueur d’avance en misant sur le numérique, avec la création d’un centre d’innovation européen pour les ressources spatiales et le développement de la High Performance Space Computing Technology pour la recherche appliquée.

En apesanteur et pris par nos discussions, nous n’avons pas vu le temps passer. La Lune se profile devant nous, à quelques kilomètres, lorsque, debout sur un astéroïde, nous apercevons  (LSAP), souriant, qui nous fait de grands signes. Un petit problème technique – rien de grave – survenu dans le cadre du space mining l’a fait dériver. Le temps de le rejoindre, en même temps que notre fameux Superjhemp (qui ne doit pas manquer à l’histoire), nous sortons les sachets de bière et réhydratons les tartines au Kachkéis, histoire de trinquer ensemble aux merveilles accomplies par l’humanité, tout en faisant honneur au savoir-faire des entreprises luxembourgeoises qui s’exporte désormais jusque dans l’espace.