Frank Engel et le CSV ont pris position en faveur d’une exclusion du Fidesz et du Premier ministre hongrois du PPE. (Photo: Matic Zorman)

Frank Engel et le CSV ont pris position en faveur d’une exclusion du Fidesz et du Premier ministre hongrois du PPE. (Photo: Matic Zorman)

La question d’écarter ou de suspendre le leader hongrois et son parti du plus grand groupe politique au parlement européen sera débattue le 20 mars.

Douze partis de neuf pays différents, tous membres du Parti populaire européen (PPE), ont demandé que Viktor Orban, Premier ministre hongrois, et son parti le Fidesz en soient exclus ou suspendus. Le CSV en fait partie et son président , avec les présidents belges du cdH Maxime Prévot et du CD&V Wouter Beke.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le dernier coup d’éclat d’Orban: une lettre envoyée aux dirigeants des partis membres du PPE. «Anti-Bruxelles», «anti-Juncker» et «anti-George Soros», la campagne hongroise affirme notamment que l’Union européenne veut faciliter la migration grâce aux visas migratoires ou donner plus d’argent aux associations qui favorisent la migration.

Qualifiés d’«idiots utiles»

En réplique, Orban a qualifié d’«idiots utiles» ceux qui demandaient des sanctions à son égard, voyant là une stratégie de la gauche qui cherche à fragmenter le PPE.

Le PPE, famille politique qui est notamment celle de la CDU d’Angela Merkel, examinera la question de l’exclusion ou de la suspension d’Orban et du Fidesz lors de son assemblée politique du 20 mars.