Les lieux se prêtent particulièrement bien à une escapade romantique en pleine nature. (Photo: Château d’Urspelt)

Les lieux se prêtent particulièrement bien à une escapade romantique en pleine nature. (Photo: Château d’Urspelt)

Un spa aux petits soins et une cuisine soignée: au Château d’Urspelt, les hôtes prennent vite goût à la vie de château. Foodzilla vous raconte son expérience dans ce lieu dépaysant.

«Tout va bien, Madame, Monsieur?»: c’est sans doute la question la plus posée au cours de ce séjour au Château d’Urspelt par la quarantaine de salariés. Ils sont véritablement aux petits soins pour que les hôtes de cette grande bâtisse du 13e siècle rénovée en 2008 se sentent ici chez eux.

Les 57 chambres de l’établissement accueillent principalement des couples à la recherche d’une escapade romantique, et cela se comprend: l’hôtel surplombant ce petit village situé à deux pas de la très touristique Clervaux est doté de chambres à la décoration soignée et d’un nouveau spa Nuxe, une première au Grand-Duché!

Jusqu’en décembre dernier, les aficionados de la marque célèbre pour son huile prodigieuse devaient se rendre jusqu’à Strasbourg ou Robertville, côté belge, pour se faire chouchouter avec ces produits au parfum enivrant.

Qu’il s’agisse des soins ou des massages, un large panel de la gamme est mis en avant pour le plus grand plaisir de nos sens. L’expérience se poursuit même jusque dans la chambre, où l’on retrouve quelques miniatures Nuxe.

À chaque bulle, son espace

Petit bémol, toutefois: si le spa propose bien des offres de massages en duo, ils sont réalisés dans des cabines séparées. Il faut dire que la crise sanitaire pousse l’établissement à quelques adaptations, comme au niveau du sauna et du hammam, qui se déclinent en deux cabines d’une capacité d’un couple chacune.

À côté des espaces de relaxation, comme ce feu ouvert autour duquel on déguste volontiers un bon thé, le spa comporte aussi un grand jacuzzi et une piscine, qui ne passe pas inaperçue, puisque l’on se retrouve à nager dans un décor de grotte qui nous mène, au gré des nombreux renfoncements, vers des bains à bulles cachés çà et là.

Le restaurant s’invite en chambre

Après cela, on passe à table, bien entendu, mais compte tenu des restrictions Covid , le restaurant vient à nous dans la chambre. Une table est spécialement aménagée pour l’occasion pour recevoir ce menu trois services, qui se décline par ailleurs en version végétarienne.

Nous retenons ce délicieux filet de saumon fumé d’Écosse teinté de rouge avec la betterave et accompagné de ses nombreux légumes. Cette assiette colorée nous a bien mis en appétit pour le plat, un filet de canette sauce aux épices douces, mais où des mûres et des framboises se retrouvent parmi les légumes de saison… cherchez à comprendre. La tartelette à l’orange sanguine, avec sa meringue italienne, clôt le repas comme il se doit, sans mauvaise surprise. Si les trois assiettes sont amenées d’une traite en chambre, le plat est dressé dans un tajine, de manière à préserver la chaleur. Astucieux.

Le lendemain matin, c’est le petit-déjeuner qui fait son entrée en chambre, avec une sélection de saveurs salées et sucrées, il y en a résolument pour tous les goûts!

Si, malheureusement, ni le bar ni le restaurant de l’établissement ne sont ouverts, l’hôtel propose toutefois aux hôtes un petit vin chaud à déguster à l’extérieur, dans un patio avec vue sur cette belle cour centrale.

Pour agrémenter le séjour, un espace fitness se situe à l’entrée du spa, et le site web de l’établissement recense les musées et attractions touristiques des environs, de même que des itinéraires de promenade, une activité résolument en cette période de crise sanitaire.

Le bon côté des bons de 50 euros

En tout cas, le Château d’Urspelt s’adapte à ce contexte, et la formule semble plaire: l’établissement serait celui qui a encaissé le plus de distribués l’été dernier par le gouvernement, selon la fédération Horesca. La nuitée débute à 111 euros, selon les tarifs affichés en ligne.

«On voit vraiment l’effet du bon qui a permis de faire redécouvrir l’établissement à la clientèle avec le nouveau spa», confirme son general manager, Yannick Ruth. Sans dévoiler de chiffres précis, le responsable dit avoir vu sa clientèle de proximité croître, à commencer par les visiteurs venus du Benelux et des pays frontaliers.

Lui et son équipe travaillent à présent sur leur prochain projet: «Un nouveau type de logement destiné à une clientèle complémentaire à celle que l’on reçoit ici.» Quoi qu’il en soit, sa démarche reste identique: «On veut créer une machine à souvenirs, et que les gens vivent ici ce qu’ils ne trouvent pas ailleurs au Luxembourg.»

À ce jour, 107.198 bons () ont été encaissés, selon les données du ministère du Tourisme transmises, lundi dernier, à la rédaction de Paperjam. . Vous voilà prévenus.

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