L’artiste français Mezerg ouvrira la première soirée. (Photo: Rockhal)

L’artiste français Mezerg ouvrira la première soirée. (Photo: Rockhal)

Malgré une procédure sanitaire assez lourde à suivre, le public semble répondre présent à Because Music Matters, la série de concerts-tests que la Rockhal organisera dans une dizaine de jours.

Lancée mercredi dernier, le 27 janvier, la vente de tickets pour les cinq concerts-tests que la Rockhal réalisera à partir du 10 février, baptisés , n’affiche pas encore complet. Soit cinq concerts en cinq jours, avec à chaque fois une capacité de 100 personnes. «Évidemment qu’on espérait être sold-out très vite. Mais nous ne sommes pas inquiets. L’important, c’est que tout soit rempli le jour J. Et ce sera le cas», sourit , le directeur de la salle de concert eschoise. «J’ai vu les chiffres de vente avant le week-end dernier et on était sur les derniers tickets pour chacun des cinq concerts. Même si l’affiche n’est pas composée de groupes qui rempliraient notre grande salle en temps normal, il y a beaucoup d’intérêt venant d’un public qui semble se réjouir.»

Un double test «pré-concert»

Les trois premiers concerts se dérouleront, en soirée (20h), les 10 (l’artiste français Mezerg), 11 (Cleveland) et 12 février (Claire Parsons accompagnée de Jérôme Klein). Les deux derniers, les samedi 13 (Fusion Bomb) et dimanche 14 février (C’est Karma + Francis of Delirium) l’après-midi (16h30). Pour y assister, il faut accepter de se soumettre au règlement sanitaire mis en place par la salle eschoise, en collaboration avec le ministère de la Santé, et qui va plus loin que les exigences fixées à l’heure actuelle par la loi.

Comme indiqué sur le site de la Rockhal, «en achetant vos billets pour ces concerts, vous vous engagez à vous soumettre, sans frais supplémentaires, à un test de dépistage avant le concert, ainsi que sept jours après celui-ci». Le test de dépistage «pré-concert» est, en fait, double: un test antigénique et un PCR. Votre entrée dans la salle étant forcément liée à la négativité du test «rapide» (antigénique). Tandis qu’une ordonnance sera fournie par les autorités sanitaires pour effectuer un test PCR une semaine plus tard.

«Orienter le futur»

Un masque chirurgical sera également fourni à l’entrée de la salle et il faudra le garder tout au long du concert à vivre assis sur un siège attribué. Tout en suivant le sens de circulation et en respectant la distanciation de deux mètres si vous devez bouger. Enfin, on notera que le bar, comme les vestiaires et l’espace fumeurs, sera fermé. Et qu’aucun sac plus grand qu’une feuille A4 ne sera autorisé. Bref, pas vraiment un concert tel qu’on pouvait le vivre encore voici un an. Mais une bouffée d’oxygène quand même pour de nombreux mélomanes en manque de concerts. Et puis, «le but de tous ces concerts est aussi de mieux comprendre le Covid-19 et sa circulation dans une salle de concert», glissait Olivier Toth. «Cela pourrait donc bien nous aider à orienter le futur en matière de musique live.»

La Kulturfabrik aussi…

Signalons encore que le lendemain du dernier concert à la Rockhal, soit le lundi 15 février, c’est la Kulturfabrik qui organisera un concert… à l’église Saint-Joseph d’Esch. Limité, là aussi, à 100 personnes, avec masque et distanciation, mais sans tous les tests demandés par la Rockhal. L’artiste proposé est le pianiste branché allemand Lambert. Que le communiqué de presse décrit comme le «Yann Tiersen allemand». Et, en début de semaine, les trois quarts des tickets avaient aussi trouvé preneurs.