En juillet dernier, le taux annuel d’inflation s’est élevé à 2,3%, contre 2,2% un mois plus tôt, a calculé le Statec, ce mercredi. L’institut de statistiques a revu ses prévisions d’inflation pour l’année en cours à 2,2% (contre 2,0% précédemment), sous le poids d’une inflation sous-jacente légèrement plus vigoureuse à 1,4%.
Le déclenchement de la prochaine tranche indiciaire se profile donc pour le dernier trimestre de cette année, selon les trois scénarios du Statec. En mai, .
Un effet soldes
Sans surprise, le mois de juillet a vu l’indice des prix à la consommation reculer de 0,4%, Les plus gros contributeurs à la baisse reflètent clairement la tendance, avec une chute de 11,8% du prix des vêtements et de 1,4% des articles d’ameublement, par exemple.
À l’inverse, le prix des transports s’est accru de 0,9% en un mois, influencé par les voyages (+7,9%) et surtout les billets d’avion (+21,3%). Les vacances d’été n’expliquent pas tout: le prix des produits pétroliers a entamée trois mois plus tôt. En un an, les tarifs de l’or noir et de ses dérivés ont augmenté de 28,5%, souligne le Statec.
Mais qu’il s’agisse, pour les prochains mois, d’une hausse modérée ou marquée du prix du baril de brut, le Statec parvient à la même conclusion: une indexation des salaires se profile pour le dernier trimestre de cette année. Alors que la nouvelle devrait donner le sourire à de nombreux salariés, elle ne sera pas sans conséquence pour l’économie. Le Statec anticipe, à cet égard, un impact sur le prix de certains services, élément qui devrait contribuer à la hausse de l’inflation sous-jacente attendue à 1,7% l’an prochain, après 1,4% cette année.