Il ne devrait y avoir qu’un seul candidat à la présidence du CSV: . La date butoir pour se présenter – le 12 avril – est désormais très proche, et aucun concurrent ne se dessine.
«Il est toujours possible qu’il y ait une autre candidature si un membre se décide», reconnaît Claude Wiseler. «Mais ce ne sera pas une configuration avec deux personnes bien connues qui s’affrontent», assure-t-il.
Le député a en tout cas travaillé pour éviter un tel scénario, qui pourrait mener à une guerre fratricide au sein du parti. Un tel conflit n’est plus envisageable autour de , . «Personne ne souhaite cela», assure le député.
L’idée est donc désormais de rassembler à tout prix. La condition préalable au dépôt de sa candidature officielle est donc de parvenir à réunir une équipe qui «fonctionne bien» et qui ait le soutien de tous. Un objectif qui nécessite «beaucoup de temps, de travail, de dialogue et de patience», reconnaît le député.
Une nouvelle gouvernance
Mais cela est indispensable à la mise en place d’une «nouvelle gouvernance» du parti, que désire Claude Wiseler: «Je veux voir comment travailler avec le groupe parlementaire, afin que la prise de décision soit cohérente et ne repose pas sur une seule personne», détaille Claude Wiseler, en référence directe aux
De programme, il n’en est pas question pour le moment. «Je ne veux pas présenter mon programme. Un programme est un travail d’équipe.» L’idée est de développer cinq ou six points principaux en vue du congrès du parti qui aura lieu le 24 avril.
À plus court terme, Claude Wiseler présentera son équipe, qui devrait être constituée d’ici jeudi. Mais l’organisation des prochains jours devrait s’avérer plus complexe que prévu pour le député: celui-ci vient d’être testé positif au Covid-19. Pour l’annonce officielle de candidature, il n’y aura donc pas de conférence de presse en présentiel.