Le marché restera soutenu par le manque d’offre par rapport à la demande, évitant ainsi pour l’instant la formation d’une bulle. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne)

Le marché restera soutenu par le manque d’offre par rapport à la demande, évitant ainsi pour l’instant la formation d’une bulle. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne)

Dans le numéro de juin de sa revue Conjoncture Flash, le Statec évoque une progression moins forte des prix du logement pour 2021 et 2022. Un retournement du marché n’est pas à prévoir, il s’agirait plutôt d’un retour à la normale suite à des années 2019 et 2020 atypiques.

Pour le Statec, l’accélération de la hausse des prix des logements en 2019, et surtout en 2020 (+14,5%), est supérieure à ce qu’elle aurait dû être si on se réfère aux déterminants usuels, à savoir le prix des terrains à bâtir, le prix de l’investissement résidentiel, le jeu de l’offre et de la demande et les taux d’intérêt.

«Cette inadéquation pourrait se corriger en 2021 et 2022 et déboucher sur des hausses moins prononcées», écrit l’institut statistique, en convenant que ses prévisions comportent «une marge d’incertitude importante».

En calculant à partir de ces variables ce qu’aurait dû être la progression des prix pour 2020, le Statec aboutit à une surélévation d’environ 5% pour 2020. En prolongeant le calcul pour 2021 et 2022, les prix devraient donc «seulement» augmenter respectivement de +9% en 2021 et de +5% en 2022.