viennent d’être publiés par le Statec et l’Observatoire de l’habitat pour le 2e trimestre 2022. Au cours de ce trimestre, de nouvelles tendances ont commencé à se dessiner, même s’il faudra très certainement s’attendre à encore plus de changements pour le troisième trimestre, puisque les données analysées dans cette étude s’arrêtent à fin avril 2022, et donc avant .
Toutefois, il est possible de relever certaines tendances. L’activité de la vente est plutôt à la baisse au niveau agrégé, avec un ralentissement qui touche surtout le marché des maisons anciennes et celui des appartements vendus en l’état futur d’achèvement (VEFA), ces derniers accusant une baisse de 17,3% sur le nombre de ventes en un an (entre le 2e trimestre 2021 et le 2e trimestre 2022).
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Par contre, les prix ne baissent pas drastiquement. La courbe des prix de vente des logements accuse encore une hausse de 11,5% sur douze mois avec une augmentation particulièrement sensible sur le segment des maisons anciennes (+15,5%). Par contre, on note une décélération progressive pour les appartements existants et en construction (avec une hausse «seulement» de respectivement 9,1% et 9,0%).
Le prix moyen par mètre carré à l’échelle nationale est de 8.799€ pour l’ancien et 9.472€ pour le neuf.
Il est toutefois intéressant de noter que le prix des loyers annoncés est relativement stable puisqu’il n’augmente que de 1,2% en un an.
Soulignons également que cette hausse des prix de l’immobilier résidentiel s’inscrit dans un contexte plus large de hausse des prix à la consommation. En 2020, les prix des logements augmentaient de 12% à 15% sur un an, dans le contexte d’une inflation inférieure à 2%. Sur les douze derniers mois, les prix des logements ont augmenté de 11,5%, mais dans le contexte plus large d’une inflation à 7%.