À eux deux, les variants britannique et sud-africain du coronavirus seraient responsables de 91,1% des infections au Grand-Duché. (Photo: LNS)

À eux deux, les variants britannique et sud-africain du coronavirus seraient responsables de 91,1% des infections au Grand-Duché. (Photo: LNS)

Le Laboratoire national de santé a séquencé 34,4% des tests positifs au Covid-19 détectés au Luxembourg au cours de la semaine du 15 au 21 mars 2021. Le variant anglais reste majoritaire et progresse de 4,6 points en une semaine. Il représente 68,1% de l’ensemble des cas infectieux séquencés.

Comme chaque semaine, le Laboratoire national de santé (LNS) publie son rapport «Revilux», relatif à la surveillance des infections respiratoires aiguës.

Il met en avant, pour la semaine 11 de 2021, soit celle du 15 au 21 mars 2021, une fréquence de 68,1% du variant B.1.1.7, plus communément appelé «variant anglais». Le variant B.1.351, ou sud-africain, représente 23% des tests positifs séquencés.

Sur un total de 540 tests séquencés, une couverture à 34,4% des 1.570 cas positifs détectés au Luxembourg durant cette semaine de référence, jugée représentative puisqu’elle dépasse largement le minimum de 10% recommandé par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Les variants semblent donc en progression au Grand-Duché. Le britannique était présent dans 63,5% des tests positifs séquencés la semaine précédente, et le sud-africain dans 20,4%.

Le LNS a repéré 13 variants différents au total sur la semaine 11, avec une présence bien moins importante pour 9 de ceux-ci. Contrairement aux deux principaux, pour lesquels le laboratoire confirme «un impact épidémiologique considérable, car ayant un taux de transmissibilité plus élevé».