Ces statistiques – si une personne sur deux est vaccinée, une personne sur cinq seulement a été infectée – illustrent le fonctionnement du vaccin: s’il ne garantit pas une immunité contre le virus, il permet toutefois de réduire les risques de transmissibilité. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne)

Ces statistiques – si une personne sur deux est vaccinée, une personne sur cinq seulement a été infectée – illustrent le fonctionnement du vaccin: s’il ne garantit pas une immunité contre le virus, il permet toutefois de réduire les risques de transmissibilité. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne)

En une semaine, 18,6% des personnes infectées avaient un schéma vaccinal complet. Une hausse conséquente à une campagne de vaccination qui a désormais touché plus de la moitié des résidents. Et à des vaccins qui, s’ils réduisent la transmissibilité, protègent surtout contre les formes graves.

Parmi les 566 nouvelles infections au Covid-19 qui ont eu lieu lors de la semaine du 19 au 25 juillet, si 461 personnes n’étaient pas vaccinées, soit 81,4%, 105 personnes avaient un schéma vaccinal complet (18,6%), selon le dernier rapport hebdomadaire du ministère de la Santé.

Une proportion de personnes infectées post-vaccination en hausse en comparaison avec ces derniers mois: sur plus de six mois, entre le 1er janvier et le 22 juillet 2021,

Mais cette hausse s’explique logiquement par la hausse du nombre de personnes vaccinées: la campagne de vaccination, qui a commencé à la fin de l’année 2020, n’a démarré que lentement, avant de s’accélérer à partir du mois d’avril.

Or, désormais, 336.173 personnes présentent un schéma vaccinal complet dans le pays. Ainsi, près de 53% de la population est vaccinée, ce qui augmente statistiquement le risque qu’une personne vaccinée soit infectée par rapport aux premiers mois de l’année, alors que la part de personnes vaccinées était très faible.

Ces statistiques – si une personne sur deux est vaccinée, une personne sur cinq seulement a été infectée – illustrent dans tous les cas le fonctionnement du vaccin: s’il ne garantit pas une immunité contre le virus, il permet toutefois de réduire les risques de transmissibilité.

«La transmissibilité du virus est considérablement réduite suite à la vaccination», «Mais la question doit être posée différemment: à quel degré le facteur R (le taux de reproduction du virus, ndlr) est-il réduit par l’immunisation? Avec un vaccin, le facteur R peut être réduit d’un facteur de 30, 50 ou 100. Donc, si R est égal à 3 dans une population sans immunité, il pourrait atteindre 0,1 avec une population vaccinée. Nous le constatons sur le terrain au sein des populations immunisées.»

Protection contre les formes graves

Ainsi, «au niveau de l’individu, le risque d’être infecté se réduit, puisqu’il y a moins de personnes infectées», ajoutait-il. «En outre, une personne qui serait infectée malgré la vaccination voit sa charge virale réduite, ce qui limite les risques de contamination d’un tiers.»

Pas question cependant d’aller jusqu’à se croire parfaitement immunisé et libre de ne plus respecter les gestes barrières: malgré la vaccination, une bonne hygiène, le port du masque et la distanciation sociale restent indispensables pour se protéger et surtout protéger les autres d’une contamination.

Si elle n’immunise pas, la vaccination protège finalement surtout contre les formes graves du Covid-19 et évite les hospitalisations. Malgré une hausse suite à la flambée de cas de Covid-19 fin juin, le nombre de personnes hospitalisées – 22 – reste limité. Surtout, seulement trois personnes sont en soins intensifs. «Nous sommes désormais à un stade où nous sommes parvenus à protéger les hôpitaux et les soins intensifs», «D’un point de vue de santé publique, nous avons donc vaincu la pandémie causée par les variants actuels.»