Des millions de travailleurs américains vont avoir jusqu’au 4 janvier pour se mettre en ordre. (Photo: Shutterstock)

Des millions de travailleurs américains vont avoir jusqu’au 4 janvier pour se mettre en ordre. (Photo: Shutterstock)

L’administration Biden a confirmé que les mesures de vaccination obligatoire annoncées en septembre allaient bien entrer en vigueur. D’ici au 4 janvier, des dizaines de millions de salariés américains devront se faire vacciner.

Le ralentissement constant de la campagne de vaccination et les risques que cela fait peser sur la reprise économique ont eu raison de la patience du président américain Joe Biden. Son administration a confirmé, ce 4 novembre, que les mesures annoncées en septembre dernier allaient entrer en vigueur, sur base d’un décret, très rapidement.

Concrètement, les employés des entreprises de plus de 100 personnes, les travailleurs du monde médical et les salariés des sous-traitants d’agences fédérales auront pour obligation d’être vaccinés ou devront se soumettre à des tests répétés de dépistage pour le 4 janvier. Cela, en plus des contraintes déjà de mise depuis juillet pour les personnels de santé et fonctionnaires fédéraux, environ 100 millions de travailleurs seront donc concernés au total, soit les deux tiers de ceux occupés dans le pays.

Ford l’impose à ses 32.000 employés

Plusieurs grandes entreprises avaient pris les devants, notamment Walmart ou Disney, qui ont imposé le vaccin, tout comme Tyson Foods ou United Airlines. Dernier en date, le constructeur automobile Ford a exigé de ses 32.000 employés qu’ils soient vaccinés d’ici le 8 décembre, sauf en cas d’exemption religieuse ou médicale, selon plusieurs médias américains.

Si le patronat a salué la mesure, elle suscite aussi de vives critiques dans un pays où la liberté individuelle est sacrée. Ce qui a été balayé d’un revers de la main par l’administration: «Le fait est que les obligations vaccinales fonctionnent. Cela va conduire des millions d’Américains à se faire vacciner, à protéger les travailleurs, à sauver des vies, à renforcer notre économie et à contribuer à accélérer notre sortie de cette pandémie.»