Comme prévu dans le cadre de la reprise de l’Italienne Ilva, ArcelorMittal a cédé certaines de ses usines européennes, dont celle de Dudelange. Le deal s’est conclu en fin de semaine. (Photo: Shutterstock)

Comme prévu dans le cadre de la reprise de l’Italienne Ilva, ArcelorMittal a cédé certaines de ses usines européennes, dont celle de Dudelange. Le deal s’est conclu en fin de semaine. (Photo: Shutterstock)

Dans un communiqué ce lundi matin, ArcelorMittal annonce avoir terminé la vente de certains de ses actifs, dont l’usine de Dudelange. C’était un préambule exigé par Bruxelles pour la reprise de l’Italienne Ilva.

L’usine de Dudelange a changé de mains en fin de semaine, annonce ce lundi matin ArcelorMittal.

Comme celles d’Ostrava (République tchèque), de Galati (Roumanie), de Skopje (Macédoine), de Piombino (Italie) et plusieurs lignes de finition à Liège, ces usines , filiale du groupe GFG Alliance de Sanjeev Gupta.

Les contreparties nettes que doit recevoir le leader mondial de l’acier se montent à 740 millions d’euros, dont 610 millions d’euros ont déjà été payés vendredi. «La société est tenue de déposer un engagement de 110 millions d’euros que Liberty utilisera dans le cadre de la procédure d’approbation de la Commission européenne pour certains projets d’immobilisation.»

«En mai 2018, la Commission a approuvé l’acquisition d’Ilva par ArcelorMittal, sous réserve de conditions», avait déclaré l’exécutif européen dans un communiqué. «ArcelorMittal était tenue de vendre un important portefeuille d’actifs d’aciérie à un acheteur approprié.»

Un audit de 100 jours

Liberty Steel, qui a repris des actifs en difficulté dans le secteur de l’acier et de l’aluminium, a déclaré que cet accord ferait plus que doubler sa capacité de laminage d’acier dans le monde entier, atteignant les 15 millions de tonnes. Cela le place aussi dans le top 10 des producteurs d’acier mondiaux.

«Ces opérations, associées à une capacité de plus de dix millions de tonnes par an, approvisionnent de multiples secteurs à travers les centres industriels européens, y compris: les produits de construction et d’infrastructure, le secteur automobile, l’aérospatiale, l’énergie, l’équipement industriel, les produits de consommation et les produits de chantier. Liberty Steel vise à augmenter ses ventes sur ces sites à hauteur d’environ 50% sur ces trois prochaines années», indique le nouveau propriétaire de Dudelange dans un autre communiqué, ce lundi matin également.

«L’annonce d’aujourd’hui lance le début de l’audit de 100 jours durant lequel Liberty Steel, avec l’aide de la direction locale, des syndicats, de ses clients et de ses fournisseurs, fournira une analyse exhaustive de ses activités pour explorer les possibilités d’investissement et développer des projets détaillés destinés à augmenter sa compétitivité, développer sa gamme de produits et soutenir la croissance de ses ventes. À moyen terme, Liberty explorera la possibilité de produire des aciers de plus grande qualité avec un profil de production plus souple.»

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