Tous les quatre ans, l’Union Benelux redéfinit ses priorités. (Photo: Shutterstock)

Tous les quatre ans, l’Union Benelux redéfinit ses priorités. (Photo: Shutterstock)

Tous les quatre ans, l’Union Benelux définit son plan pluriannuel et donc les principaux objectifs de la coopération entre les trois pays. Le programme 2021-2024 vient d’être validé et s’articule autour de cinq grands thèmes.

L’Union Benelux compte bien être un acteur important dans le cadre de la relance suite à la crise sanitaire qui frappe le monde actuellement. C’est ce qui découle du plan pluriannuel qui a été présenté ce lundi, alors que la Belgique prend la présidence de l’Union Benelux.

Tous les quatre ans, l’Union Benelux définit ainsi ses principaux objectifs et les activités pour y parvenir. . Celles-ci ont été prises en compte avant que les gouvernements ne finalisent le plan élaboré en période de crise sanitaire. Ce qui a démontré, souligne-t-on, «qu’il est important que les trois pays puissent s’appuyer sur une Union Benelux déterminée et flexible en ces temps incertains».

Les cinq grands thèmes sont:

- un marché intérieur du Benelux fort et durable, contribuant à la relance numérique et verte;

- l’ambition d’un espace commun de sécurité;

- un «Benelux intelligent» qui met en relation les citoyens et les entreprises;

- une plateforme de coopération responsable, prête à agir concrètement;

- un allié de la coopération régionale au service de l’intégration européenne. 

Cela doit donner «les bases solides pour soutenir les pays, dans les années à venir, à réaliser des projets de coopération novateurs qui pourront servir d’inspiration à l’UE et supprimer les obstacles aux frontières afin d’améliorer le bien-être des citoyens et accroître la compétitivité des entreprises. De plus, l’Union Benelux a vocation à se profiler comme une plateforme où des expériences peuvent être échangées et des solutions trouvées, notamment pour les besoins spécifiques pratiques des citoyens et des entreprises dans les régions frontalières.»

Et évidemment, des collaborations seront établies ou poursuivies avec certains voisins: «Par exemple, la coopération avec la Rhénanie-du-Nord-Westphalie sera intensifiée et la coopération transfrontalière avec la France, par exemple en matière de gestion de crise, ainsi qu’avec la Grande Région et la coopération avec d’autres organisations régionales telles que le Conseil nordique et les États baltes seront poursuivies.»

Secrétaire général de l’Union Benelux, Alain De Muyser se montre enthousiaste: «Notre objectif sera de favoriser la prospérité, le bien-être, la sécurité et l’égalité des chances pour tous les citoyens et entreprises au sein de l’Union Benelux, notamment en développant davantage les coopérations existantes, en travaillant à supprimer les entraves créées par les frontières, en favorisant des économies d’échelle et, quand possible, en encourageant de nouvelles formes de coopération transfrontalière. Ainsi, en soutenant notamment l’innovation et la digitalisation, une optimisation de la politique sanitaire transfrontalière et une facilitation de la mobilité transfrontalière, en particulier des travailleurs, sont possibles, de même que le renforcement de la coopération entre nos services de sécurité, tels que la police et la justice, ou encore nos centres de crise.»