L’Université du Luxembourg (Uni) fait son entrée dans le QS World University Rankings. Elle arrive à la 381e place de l’édition 2024.
Pour établir ce classement international, l’entreprise spécialisée dans l’analyse des établissements d’enseignement supérieur, Quacquarelli Symonds (QS), a comparé 1.500 universités dans 104 lieux. Elle se base sur l’analyse de «17,5 millions d’articles universitaires et sur les opinions d’experts de plus de 240.000 professeurs universitaires et employeurs».
Pour la douzième année consécutive, le Massachusetts Institute of Technology arrive en tête avec un score de 100/100. L’université de Cambridge arrive en seconde place avec 99,2/100 et celle d’Oxford, troisième, à 98,9/100.
Meilleur score pour sa part d’élèves et de professeurs internationaux
L’Uni récolte quant à elle la note de 29,1/100. Le critère le plus important, qui représente 30% du score final, est la réputation académique. Or, l’université luxembourgeoise n’y gagne que 9,1 points sur 100. De même pour la réputation auprès des employeurs (15% de la note), avec 4,9/100. Elle enregistre en revanche une meilleure évaluation pour son ratio de professeurs par élève (77,2/100, 10% de la note) et même la meilleure (100/100) quand il s’agit du ratio de professeurs internationaux (5% de la note) et d’étudiants internationaux (5% de la note également).
Concernant le «score des citations par faculté» (mesure de l’intensité et du volume de la recherche compte tenu de la taille de l’institut, qui représente 5% de la note), l’Uni arrive à 28,6/100. À 18,4/100 pour son réseau de recherche international (5%). Et à 25,6/100 pour l’employabilité future (5%).
Enfin, l’Uni n’a pas été notée sur la durabilité, qui compte pour 5% de la note.
QS n’est pas la seule à publier un classement international des universités. Dans celui du , qui compare plus de 1.500 universités selon ses critères et sa méthodologie, différents de ceux de QS, l’Uni arrive dans le top 250 en 2023. Au classement de Shanghai (dit Academic Ranking of World Universities, ou ARWU) qui analyse 1.000 institutions, elle chute cependant entre .