L’Uni annonce finalement que l’outil prévu ne sera pas déployé dans la précipitation, et que d’autres formes d’examens à distance seront utilisées. (Photo: Shutterstock)

L’Uni annonce finalement que l’outil prévu ne sera pas déployé dans la précipitation, et que d’autres formes d’examens à distance seront utilisées. (Photo: Shutterstock)

L’Uni prévoyait de recourir à un nouveau système de surveillance des examens à distance. Sa mise en œuvre s’avérant complexe, l’institution a finalement décidé de recourir à d’autres moyens existants.

Pour garantir l’intégrité des épreuves qui débutent le 8 juin, l’Uni réfléchissait à utiliser un outil de vidéosurveillance pour certains examens devant se tenir à distance.

Mais celui-ci est encore loin de satisfaire à toutes les exigences: «Il s’agit d’un processus long et complexe. À ce stade, l’Université ne dispose pas encore de toutes les informations pour prendre une décision», explique l’institution dans une .

Avant de préciser: «Si et quand l’outil de contrôle à distance sera introduit, cela se fera dans un délai permettant une préparation et une phase de tests appropriées. Les étudiants conserveront le droit de refuser d’être contrôlés par le logiciel. Dans ce cas, l’Université assignera à l’étudiant un examen sous un format différent.»

Pas de précipitation

L’Uni annonce finalement que l’outil prévu ne sera pas déployé dans la précipitation et que d’autres formes d’examens à distance seront utilisées, via Webex, ou en organisant des sessions d’examens oraux ou à domicile.

Les inquiétudes et interrogations de l’Unel (Union nationale des étudiant-e-s du Luxembourg) ont donc été entendues. liées au respect des données et de la vie privée.

L’Unel estimait également que le temps d’appropriation de l’outil n’était pas suffisant avant le début des épreuves. Sans compter les questions pratiques, jusque-là non résolues: «Pour l’instant, aucune information sur son utilisation, aucune information sur le matériel à avoir à sa disposition, ainsi qu’aucune prévision en cas d’erreur technique ne sont parvenues aux étudiant(e)s», explique l’Unel.