Quels ont été les plus grands défis que vous avez rencontrés dans un processus de transmission ou de valorisation d’entreprise?
. – «L’un des défis majeurs a été de mettre de l’ordre et de prioriser les chantiers. Lorsqu’on reprend une entreprise, on a envie de tout transformer en même temps, mais il faut savoir structurer l’action pour être efficace. Un autre enjeu important était de gagner la confiance de l’équipe en place, qui devait s’adapter à une nouvelle direction et à une nouvelle dynamique.
Selon votre expérience, quels sont les éléments clés pour réussir une transmission d’entreprise, tant sur le plan stratégique qu’humain?
«Il est essentiel de trouver le bon équilibre entre respect du passé et innovation. Il faut identifier ce qui constitue l’ADN de l’entreprise et le préserver, tout en insufflant une nouvelle vision et une nouvelle dynamique. C’est d’autant plus important pour embarquer les équipes dans cette transition. Une transmission réussie repose aussi sur une communication claire et une capacité à fédérer autour du projet.
Comment avez-vous géré l’aspect émotionnel et humain de la transmission, notamment vis-à-vis des équipes et des partenaires?
«Quand je suis arrivée, l’équipe était impatiente de voir un repreneur et de repartir sur une nouvelle trajectoire. Il y avait donc une attente positive. J’ai d’abord cherché à gagner leur confiance sur le plan humain, en étant accessible, à l’écoute et impliquée. Ensuite, j’ai voulu faire mes preuves en démontrant ce que nous pouvions accomplir ensemble et en partageant une vision claire de l’avenir. J’ai notamment passé beaucoup de temps physiquement avec eux, à produire le chocolat avec eux directement, tout en travaillant sur les sujets de changement.»