Theresa May pourrait se rendre ce lundi à Bruxelles pour réaliser des dernières négociations avant le vote au Parlement britannique, mardi. (Photo: Shutterstock)

Theresa May pourrait se rendre ce lundi à Bruxelles pour réaliser des dernières négociations avant le vote au Parlement britannique, mardi. (Photo: Shutterstock)

Après des mois d’incertitude et de désaveux en cascade, et alors que la date officielle de sortie du Royaume-Uni de l’UE est fixée au 29 mars, la Première ministre britannique entame, ce lundi, une semaine où tout devrait se jouer sur le sujet du Brexit.

Theresa May entame une semaine cruciale pour la négociation du Brexit. Parmi les principaux rendez-vous à retenir, il y a notamment, ce mardi, le vote à la Chambre des communes de l’accord de retrait. Les députés britanniques l’avaient massivement rejeté le 15 janvier dernier.

Selon plusieurs agences de presse, les représentants britanniques réalisent un véritable contre-la-montre à Bruxelles pour tenter de modifier cet accord conclu avec l’Union européenne en novembre dernier. Ce week-end, «ce sont donc des discussions ‘sous le radar’ qui se sont déroulées», explique une source bruxelloise aux Échos.

Un vote sur le «hard Brexit» mercredi

Theresa May pourrait d’ailleurs se rendre ce lundi à Bruxelles, selon l’issue de ces discussions. Si les députés britanniques approuvent ce nouveau texte mardi, cela permettrait un Brexit «ordonné», dont la date est toujours prévue au 29 mars prochain.

Si le Parlement britannique rejette une nouvelle fois l’accord conclu avec Bruxelles, il devra se prononcer mercredi pour ou contre une sortie sans accord du Royaume-Uni, soit un «hard Brexit», redouté par tous les observateurs.

Et si les députés britanniques s’expriment contre un «no deal», ils voteront alors jeudi sur une proposition de report «limité» de la date du Brexit. «Une partie de l’aile dure des Brexiters tablerait sur une promesse de démission de la Première ministre comme condition à l’acceptation de l’accord», expliquent également les Échos, reprenant les titres de la presse britannique. Reste que cette semaine devrait permettre, enfin, d’y voir plus clair quant à l’avenir et aux échéances du Brexit.