Carlo Thelen:   «Le Mipim est une opportunité unique de tisser des liens, de rencontrer des investisseurs, des clients ou partenaires potentiels.» (Photo: Mike Zenari)

Carlo Thelen:   «Le Mipim est une opportunité unique de tisser des liens, de rencontrer des investisseurs, des clients ou partenaires potentiels.» (Photo: Mike Zenari)

La 30e édition du Mipim s’ouvre ce mardi. Comme chaque année, le Luxembourg compte bien profiter du salon incontournable dans l’immobilier pour mettre en avant son potentiel. La Chambre de commerce est à la manœuvre pour emmener la délégation.

Cet article est paru dans le Paperjam Plus - .

Pour cette 30e édition du Mipim qui s'ouvre ce mardi 12 mars, le Luxembourg sera une nouvelle fois bien représenté au Mipim à travers son pavillon de 150 m2.

«Au fil des ans, notre participation au salon a grandi. Notre délégation sera ainsi composée de 19 exposants, issus de l’ensemble du secteur immobilier: entreprises de construction, développeurs, promoteurs, sociétés de real estate consulting et de property management, architectes, banques et assurances, avocats…», détaille , directeur général de la Chambre de commerce.

Parallèlement, plus de 200 entreprises luxembourgeoises feront le déplacement jusqu’à Cannes en tant que visiteurs.

Locomotive de la délégation luxembourgeoise au Mipim, la Chambre de commerce offre une solution clés en main aux entreprises qui désirent participer à l’événement. Elle se charge également d’organiser l’espace au sein du pavillon et d’assurer la promotion de ses membres et du Luxembourg sur place.

Pour offrir plus de visibilité au pays, elle tient à présenter le Grand-Duché de manière unie, sous un seul pavillon, où sont rassemblés les différents exposants luxembourgeois.

À la rencontre du monde de l’immobilier

Pour la Chambre de commerce et ses membres, le Mipim constitue, aux côtés de l’Expo Real de Munich, l’événement à ne pas manquer en matière d’immobilier.

«L’ensemble des acteurs de la chaîne immobilière du monde entier sont présents sur cette foire. C’est donc pour les exposants et visiteurs luxembourgeois une opportunité unique de tisser des liens, de rencontrer des investisseurs, des clients ou partenaires potentiels, en bref, de développer leur business et de créer des synergies, confie Carlo Thelen. Le fait que nos exposants reviennent d’année en année prouve qu’ils y trouvent leur compte.»

Cette foire est aussi l’occasion de mettre en avant les grands projets immobiliers réalisés récemment sur le territoire grand-ducal – , , etc. – et ainsi démontrer les compétences et le savoir-faire du Luxembourg auprès de la communauté internationale.

Des atouts à faire valoir

Présent au Mipim pour la 14e année consécutive, le Luxembourg entend y présenter une nouvelle fois toute son attractivité. «Plusieurs facteurs, en se combinant, expliquent l’intérêt du marché immobilier luxembourgeois, souligne Carlo Thelen. Nous avons la chance d’évoluer dans un environnement politique, économique et social stable. Le marché immobilier en tant que tel, avec un taux de vacance très bas, est lui aussi en bonne posture. Et puis, il ne faut pas non plus oublier le dynamisme du pays et sa richesse multiculturelle.»

Autant d’éléments positifs qui font de Luxembourg une place de choix pour les investisseurs dans l’immobilier. Tout l’enjeu pour le Luxembourg est également de briser certains clichés dans l’esprit des visiteurs et exposants étrangers, en leur démontrant que le pays s’appuie sur une économie diversifiée.

«Car un marché immobilier n’est intéressant que si l’économie du pays tourne bien, commente Carlo Thelen. Et Luxembourg n’est pas qu’une place financière, loin de là. Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur des acteurs de taille – des ‘global players’ – dans de nombreux secteurs. Une dynamique qui permet d’offrir aux investisseurs des placements sûrs, intéressants et rentables sur le long terme.»

Prendre le pouls des grandes tendances

Cette 30e édition sera placée sous le signe de l’immobilier du futur. Un enjeu que le Luxembourg prend à bras-le-corps. «Compte tenu de la rareté des ressources énergétiques dans le monde, mais également de la rareté des ressources et des terrains à Luxembourg tout particulièrement, nous sommes obligés de construire de manière durable, responsable et pleinement réfléchie, indique Carlo Thelen. Cette démarche, déjà recommandée dans l’étude Rifkin sur la troisième révolution industrielle, doit sensibiliser l’ensemble des acteurs de l’écosystème luxembourgeois. Notre présence au Mipim sera l’occasion de nous intéresser encore de plus près aux défis d’aujourd’hui et de demain.»