Il est encore difficile de prédire de manière exacte l’impact de la grève sur la circulation des trains. Il dépendra de l’ampleur de la mobilisation des syndicats. Les principaux syndicats CGSP et CSC ne sont pas encore mobilisés. Seuls deux plus «petits», le SIC et le SACT sont investis dans ce mouvement social. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

Il est encore difficile de prédire de manière exacte l’impact de la grève sur la circulation des trains. Il dépendra de l’ampleur de la mobilisation des syndicats. Les principaux syndicats CGSP et CSC ne sont pas encore mobilisés. Seuls deux plus «petits», le SIC et le SACT sont investis dans ce mouvement social. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

Dans un communiqué diffusé ce vendredi 21 février, les CFL annoncent des perturbations à venir à compter de ce vendredi et jusqu’au dimanche 2 mars inclus. Les 900.000 usagers qui empruntent chaque jour les trains belges sont invités à consulter les fiches horaires au jour le jour pour connaître les impacts sur la circulation des trains. 

En raison d’une grève dans le cadre d'une action syndicale, l’offre de trains sera réduite du vendredi 21 février (22h) au dimanche 2 mars inclus, annoncent la SNCB et les CFL ce vendredi. La SNCB envisage de mettre en place un service de trains alternatif, «en fonction de la présence du personnel», indique-t-elle sur son site.

Sur le site belgiantrain.be, une mise à jour sera effectuée chaque jour concernant les impacts de la grève. Les voyageurs pourront prendre connaissance des plans de circulation 24 heures à l’avance.  À noter que «l’impact de la grève sera plus important en semaine que pendant les week-ends». 

Les CFL s’engagent aussi à «intégrer les informations publiées par la SNCB concernant l’impact de la grève en Belgique dans les meilleurs délais dans leur recherche horaire». Ils rappellent aussi que des bus de remplacement sont toujours en place ce week-end des 22 et 23 février pour remplacer les trains de la ligne Luxembourg-Kleinbettingen-Arlon. 

Le mouvement de grève est porté par deux syndicats ferroviaires indépendants (SIC et SACT) pour protester contre des mesures comprises dans l’accord de gouvernement. Les principaux syndicats que sont le CGSP et le CSC ne sont pas encore mobilisés dans cette action. Une concertation doit avoir lieu avec le gouvernement fédéral. «La SNCB, Infrabel et HR Rail considèrent ces actions inacceptables, irresponsables et hors proportion», est-il indiqué sur le site de l’opérateur ferroviaire.