L’avenir du site Liberty Steel à Dudelange et de ses salariés serait donc préservé. (Photo: Guy Wolff/Archives)

L’avenir du site Liberty Steel à Dudelange et de ses salariés serait donc préservé. (Photo: Guy Wolff/Archives)

Le curateur aurait fait son choix: un repreneur de Liberty Steel à Dudelange aurait obtenu un go pour le transfert d’activités et le maintien des salariés. Mais tout le monde reste prudent.

«Il y a à la fois des candidats pour reprendre une partie du site, d’autres pour le site sans activité c’est-à-dire uniquement les machines et les installations, mais il y a aussi des repreneurs potentiels en vue d’une continuité d’activité avec les salariés»,  à Dudelange, Olivier Wagner. 15 jours plus tard et l’échéance du 14 février fixée pour déposer les dossiers des repreneurs passée, qu’en est-il?

Joint par Paperjam, le curateur n’était cette fois pas disponible pour répondre à nos questions par téléphone et il n’avait pas encore donné suite à nos demandes écrites au moment de la publication de cet article.

Mais, en pleines vacances de Carnaval, plusieurs sources ont confié à Paperjam que le dossier d’un repreneur avec transfert d’activités et maintien des 147 salariés serait acté. Joint par Paperjam, le secrétaire général adjoint du LCGB, Robert Fornieri, commente ce mardi 18 février que «pour le moment il n’y a pas de confirmation officielle, ce sont des bruits de couloir. Il y aurait effectivement un repreneur avec un schéma industriel qui serait retenu, mais c’est au curateur d’annoncer cela. C’est un dossier que l’on porte depuis cinq ans donc nous restons prudents et attentifs.» Ce serait «la meilleure solution», espérait-il au mois de janvier.

Entre les mains du curateur

Même réserve observée du côté de son homologue, le secrétaire central de l’OGBL, Stefano Araujo. «C’est un cas rare au Luxembourg avec une faillite et une possible reprise d’activités donc il faut rester prudent. Quelque chose serait en cours, mais rien n’a été annoncé pour l’instant et les procédures sont encore longues avant un éventuel retour des salariés sur le site.»

Tout n’est donc pas fait pour la reprise de Liberty Steel. Ce sont désormais des échanges entre le curateur, le repreneur potentiel et le juge-commissaire qui sont prévus, avec, pour le curateur, le premier objectif de solder les dettes de l’entreprise.