Comment est née l’aventure Yo by Yogurtlandia ?
«Lors d’un séjour en Italie, mon mari et moi avions envie de changer des glaces traditionnelles. C’est ainsi que nous avons découvert le frozen yogurt, et surtout une enseigne qui proposait un produit maison, sans additifs, d’une qualité remarquable. Ce fut un véritable coup de cœur. De retour au Luxembourg, l’idée a mûri peu à peu jusqu’à devenir un projet entrepreneurial.
Quel est votre parcours professionnel ?
«Après une carrière dans la finance, j’ai ressenti le besoin de créer quelque chose de concret. Aujourd’hui, je suis présente sur le terrain au quotidien: du laboratoire à la vente, en passant par la gestion opérationnelle.
Quel a été le principal défi à relever ?
«Il y en a eu plusieurs! Trouver le bon emplacement, négocier avec la franchise italienne, adapter le kiosque — importé d’Italie — aux normes luxembourgeoises… Et surtout, recruter du personnel compétent. Ce n’est pas une mince affaire.
Pourquoi avoir choisi Belval?
«Belval cochait toutes les cases: une forte fréquentation grâce à l’université, une clientèle jeune, des loyers plus accessibles qu’en centre-ville de Luxembourg… C’est un quartier en plein essor, idéal pour lancer un nouveau concept.
Nous préparons une nouveauté : le Belvalino, un dessert à emporter composé de yaourt, chantilly, fruits et toppings.
Qu’est-ce qui distingue Yo by Yogurtlandia de la concurrence?
«Nous misons sur des produits frais, sans additifs, en grande partie issus de fournisseurs locaux comme Luxlait ou La Provençale. Notre yaourt glacé est fabriqué sur place, tout comme nos crêpes maison, élaborées selon une recette secrète. Nous proposons également une version sans sucre, pensée pour les personnes diabétiques — un produit co-développé avec le laboratoire de la franchise en Italie.
Disposez-vous de l’exclusivité de la franchise?
«Oui, nous avons l’exclusivité pour le Luxembourg, ainsi que le master franchising pour la Belgique, la France et l’Allemagne. Notre objectif n’est pas d’ouvrir tous les points de vente nous-mêmes, mais de permettre à d'autres de devenir franchisés. Nous restons néanmoins très attentifs à ce que chaque point s’approvisionne localement, dans une démarche qualitative et écologique.
Quel est votre objectifs de croissance?
«Nous détenons le master franchising pour le Luxembourg, la Belgique, la France et l’Allemagne. L’ambition est d’ouvrir une vingtaine de points de vente dans la région d’ici cinq ans, via des franchisés. Le concept séduit, mais nous tenons à garantir une qualité constante, notamment en collaborant avec des producteurs locaux dans chaque pays.»