Le scooter pliable et électrique s’adresse à de jeunes citadins désireux d’essayer autre chose que la trottinette.  (Photo: Patrick Galbats/Paperjam archives)

Le scooter pliable et électrique s’adresse à de jeunes citadins désireux d’essayer autre chose que la trottinette.  (Photo: Patrick Galbats/Paperjam archives)

Lancée en 2015, Ujet a déjà gagné deux prix du design cette année pour son scooter électrique pliable au look sophistiqué. De quoi donner un coup d’accélérateur aux ventes.

En deux semaines, Ujet, une start-up d’une soixantaine d’employés installée à Leudelange depuis 2015, s’est vue récompensée de deux prix du design, le Red Dot Award 2019 et l’IF Gold Award 2019, pour son scooter électrique.

«C’est un grand honneur», témoigne le directeur marketing d’Ujet, Thierry Montange. «La reconnaissance du look de notre scooter par les plus grands professionnels du design est la preuve que notre travail va dans le bon sens.»

Nous nous adressons à des pionniers qui veulent montrer l’exemple.

Thierry Montangedirecteur marketingUjet

Le scooter pliable d’Ujet est composé de matériaux de haute technologie (la colonne de direction est en fibre de carbone). Ainsi, son poids ne dépasse pas 36kg.

Produit à Foetz

«L’objectif de notre produit est de concilier responsabilité écologique et plaisir», explique M. Montange.

Ce poids léger à la taille réduite est pensé pour la vie digitale. Pas de clé, juste un smartphone. Et une connexion permanente avec la marque via un système d’application.

Le scooter d’Ujet est aussi un moyen de mobilité verte. Non seulement parce qu’il est électrique, mais aussi de par son mode de production: «Notre usine de production, qui a ouvert en 2017, est installée à Foetz, et non en Asie comme la plupart de nos concurrents», détaille le responsable du marketing. «En outre, les deux tiers de nos pièces sont importées des pays frontaliers.»

Jusqu’à 1.000 unités par mois

Ces spécificités ont un prix: le budget pour un scooter ne descend pas en dessous de 8.000 euros. «Avec ce produit singulier, nous nous adressons à un public de pionniers qui veulent montrer l’exemple», justifie-t-il.

«Notre clientèle a un niveau de vie élevé, c’est certain. Mais si notre volume de ventes augmente et que nos coûts de fabrication diminuent, les prix baisseront et nous toucherons un public plus large.»

La production et la commercialisation du produit ont démarré fin 2018. Si la start-up cherche, à terme, à vendre à l’international, les premières ventes ont pour l’instant surtout eu lieu en France et en Allemagne.

«Notre production a une capacité de 1.000 unités par mois. Mais nous sommes en phase de démarrage: durant les six premiers mois, nous allons nous accorder en temps réel à la demande. Notre objectif est d’en vendre plusieurs centaines sur les prochains mois. Avec la belle saison, on peut s’attendre à une augmentation des ventes en mai/juin. Espérons que les prix reçus amènent une plus large adoption par le public», conclut Thierry Montange.