Uber a vu l'activité voiture chuter de 80% en avril. (Photo: Shutterstock)

Uber a vu l'activité voiture chuter de 80% en avril. (Photo: Shutterstock)

Uber réduit fortement la voilure. 6.700 postes ont été supprimés en deux vagues en seulement 10 jours. La société californienne veut se recentrer sur son cœur de métier.

Après avoir annoncé un plan de licenciement de 3.700 personnes il y a 10 jours, Uber a annoncé ce lundi 18 mai son intention de supprimer 3.000 postes de plus. L’entreprise californienne se sépare ainsi d’un quart de ses effectifs en l’espace de quelques jours.

«Nous voyons des signes de reprise, mais cela intervient après un trou profond, et la visibilité sur sa vitesse et sa forme reste très limitée», a indiqué, au personnel, Dara Khosrowshahi, le patron du groupe.

Uber a aussi décidé de la fermeture de 45 bureaux à travers le monde, et certains investissements qui ne concernent pas le cœur de métier – la mise en contact de chauffeurs indépendants avec des clients via une application – vont être arrêtés. Cela pourrait être le cas des travaux sur la voiture autonome qui ont déjà englouti des centaines de millions de dollars.

L’activité voiture fortement touchée

Les activités basées aux États-Unis seront les premières touchées. Uber a, par exemple, décidé de la fermeture d’un bureau dans son fief de San Francisco qui n’employait pas moins de 500 personnes.

En avril, Uber a constaté une chute de 80% du chiffre d’affaires lié aux trajets en voiture par rapport à avril 2019. Seul Uber Eats semble avoir profité de la crise actuelle, mais pas de manière à pouvoir éponger les autres pertes.

La société a dû notamment dépenser 50 millions de dollars pour assurer la sécurité des chauffeurs et des passagers depuis le début de la pandémie par la fourniture de masques et de produits désinfectants.