Le CEO de Jet Token, George Murnane (à droite), aux côtés de son président exécutif, Mike Winston, et de sa responsable des ventes, Brenda Paauwe-Navori. (Photo: Jet Token)

Le CEO de Jet Token, George Murnane (à droite), aux côtés de son président exécutif, Mike Winston, et de sa responsable des ventes, Brenda Paauwe-Navori. (Photo: Jet Token)

Le «Uber du jet privé», l’américaine Jet Token, a annoncé avoir conclu un accord de financement avec GEM, «basé» au Luxembourg et portant sur 40 millions de dollars. Un nouveau business model.

Le deal n’a pas grand-chose à voir avec le Luxembourg, mais comme Global Emerging Markets (GEM) y a officiellement son siège, la nouvelle a un léger parfum luxembourgeois. Ce mardi matin, cette société d’investissement alternatif qui pèse près de 4 milliards de dollars, basée à New York, a accepté d’apporter 40 millions de dollars à Jet Token, dans le cadre d’un investissement saucissonné.

L’intérêt vient plutôt du business model imaginé par la société qui propose des jets en «fly sharing» via une application elle-même adossée sur la blockchain. Il est même possible, directement depuis son smartphone, de réserver un voyage qui comprenne une partie via une compagnie traditionnelle et une partie en jet. Réservations et paiements peuvent même se faire en se passant d’une banque. Il est également possible de revendre un vol booké et finalement non utilisable, sans intermédiaire. Le tout le soir, les week-ends ou les jours fériés…

Au cours de son décollage, entre deux tranches de Covid, née en juillet 2020 a levé 14 millions de dollars de financement participatif auprès de 30.000 petits investisseurs. De quoi lui permettre de signer un contrat de fourniture des HondaJet Elite et Elite S avec Honda Motor. Sa flotte, aujourd’hui d’une vingtaine d’appareils, est opérée par Argus Platinum et Cirrus Aviation.