Le ministre de l’Énergie, Claude Turmes, n’a pas retrouvé la lettre de Total mais se dit prêt à une discussion globale. (Photo: Matic Zorman/Archives)

Le ministre de l’Énergie, Claude Turmes, n’a pas retrouvé la lettre de Total mais se dit prêt à une discussion globale. (Photo: Matic Zorman/Archives)

Au lendemain de l’annonce de la volonté de Total d’investir dans une station multi-énergie au Luxembourg, annonce restée sans réponse depuis janvier, le ministre de l’Énergie Claude Turmes dit «Banco, discutons!».

La lettre que Total dit avoir envoyée au ministre de l’Énergie, , est-elle restée dans les cartons de Tom Eischen, qui a quitté le ministère? Où a-t-elle été perdue dans le déménagement du boulevard Royal?

Toujours est-il que personne au ministère n’en avait connaissance.

Vendredi après-midi, par mail, le premier conseiller de gouvernement Olaf Munichsdorfer a expliqué que «le ministre a proposé au directeur de Total de le rencontrer pour discuter de l’apport concret que Total peut apporter dans le cadre de la transition énergétique et la protection du climat au Luxembourg».

Selon le ministre, «tout acteur doit jouer son rôle et contribuer à la transition énergétique. Je vois beaucoup d’opportunités économiques dans ce domaine. Je profiterai de cette rencontre pour mentionner également le rôle à jouer par les pétroliers luxembourgeois dans le cadre de nos objectifs de réduction de CO2. Il est évident que nous ne pourrons respecter nos objectifs dans le domaine du climat sans une réduction continue et sensible des ventes de carburants destinés aux poids lourds. J’attends donc des propositions claires du secteur dans ce domaine et j’avancerai les miennes.»

Jeudi à la mi-journée, lors d’une conférence de presse pour les 80 ans de la présence de Total au Luxembourg, son nouveau directeur général, Patrick Schnell, avait déclaré que son groupe était candidat à l’installation , comme les deux qui existent en Allemagne à Karlsruhe et à l’aéroport de Berlin.