Donald Trump, 74 ans, n’est pas le favori des sondages, mais espère tout comme en 2016 créer la surprise au soir du vote. (Photo: Shutterstock)

Donald Trump, 74 ans, n’est pas le favori des sondages, mais espère tout comme en 2016 créer la surprise au soir du vote. (Photo: Shutterstock)

Officiellement investi par le Parti républicain, le milliardaire conserve le slogan «Make America Great Again» et tente de conjuguer la pandémie de coronavirus au passé.

Le 45e président américain Donald Trump a formellement accepté la nuit dernière la nomination du Parti républicain pour un second mandat à la Maison Blanche. C’est depuis sa résidence de fonction que le milliardaire de 74 ans a prononcé un discours dans lequel il a dézingué son adversaire démocrate Joe Biden, 77 ans, en dénonçant sa «faiblesse» et l’associant à la «gauche radicale».

Fait étonnant en cette période d’épidémie de Covid-19, un millier d’invités étaient réunis pour l’occasion sur les pelouses de la Maison Blanche sans distanciation sociale et pour la plupart sans masque.

Donald Trump a d’ailleurs assuré que les États-Unis produiraient un vaccin «avant la fin de l’année, et peut-être même plus tôt!». La pandémie de coronavirus a fait plus de 180.000 morts dans le pays de l’Oncle Sam, une crise sanitaire inédite qui pèse sur la fin du mandat de Donald Trump, malmené dans les sondages d’opinion.

Mais tout comme en 2016, le candidat espère bien créer la surprise au soir du 3 novembre prochain.

Crises en cascade

Outre la crise sanitaire, les États-Unis connaissent aussi des conséquences économiques et sociales du coronavirus, sans compter le regain de tensions raciales dans la foulée de la mort de George Floyd en mai puis plus récemment de l’affaire Jacob Blake, grièvement blessé. Les deux Afro-Américains ont fait l’objet d’interventions musclées de la part des forces de l’ordre, des pratiques dénoncées par de nombreux manifestants réunis dans les rues du pays ces dernières semaines.