Le procureur spécial a conclu à l’absence d’éléments pour prouver une entente avec la Russie. (Photo: Shutterstock)

Le procureur spécial a conclu à l’absence d’éléments pour prouver une entente avec la Russie. (Photo: Shutterstock)

L’enquête du procureur spécial Robert Mueller a conclu à l’absence d’éléments pour prouver une entente avec la Russie à la présidentielle de 2016.

Dans un résumé de son rapport publié dimanche 24 mars, le procureur spécial Robert Mueller disculpe Donald Trump et son entourage de collusion avec la Russie. Ce dont s’est immédiatement réjoui le président américain.

Pendant 22 mois, Robert Mueller a ainsi cherché à déterminer si Moscou s’était entendue avec l’équipe de campagne de Donald Trump pour influencer l’élection présidentielle de 2016 et si le président avait ensuite tenté de gêner la justice dans son enquête.

Encore beaucoup de questions

, le ministre de la Justice, Bill Barr, a indiqué que les investigations du procureur spécial n’avaient pas démontré que «l’équipe de campagne de Trump ou qui que ce soit associé à celle-ci se soit entendu(e) ou coordonné(e) avec la Russie dans ses efforts pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016». 

Cependant, le rapport «n’exonère pas» le président américain de l’accusation d’entrave à la justice dans cette affaire.

Ses opposants appellent à la lecture de l’intégralité du rapport avant de se réjouir trop vite: «La lettre du ministre de la Justice (Bill) Barr pose autant de questions qu’elle apporte de réponses», a écrit la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. «Il est urgent que le rapport complet et tous les documents associés soient rendus publics.»