33 articles scientifiques auraient été supprimés au 31 juillet 2020, dont 19 d’instituts asiatiques, selon Katrina Bramstedt. (Photo: Shutterstock)

33 articles scientifiques auraient été supprimés au 31 juillet 2020, dont 19 d’instituts asiatiques, selon Katrina Bramstedt. (Photo: Shutterstock)

Plusieurs articles scientifiques inexacts auraient été publiés concernant le coronavirus et supprimés ensuite, dénonce une bioéthicienne luxembourgeoise. Le problème: certains cliniciens peuvent s’en inspirer pour traiter leurs patients…

La masse d’articles scientifiques publiés sur le coronavirus comporte des risques pour la santé des patients. , bioéthicienne et secrétaire générale de l’Agence luxembourgeoise pour l’intégrité dans la recherche. Citée dans un article du , qui regroupe des scientifiques du monde entier, repris par .

Un «déluge» de publications scientifiques

Selon la spécialiste, le «déluge» de publications aurait permis à des recherches de qualité inférieure d’être elles aussi publiées par des revues académiques, certaines ayant été retirées par la suite. Conséquence: cela joue sur la santé des patients, puisque les cliniciens s’en inspirent pour les soigner… Ces recherches sont publiées en libre accès.

Elle détaille qu’au 31 juillet 2020, 33 articles auraient été supprimés, la majorité venant d’institutions en Asie.

Ces erreurs pourraient s’expliquer par un besoin de réponses rapides face à cette crise sanitaire et une course à la publication dans le monde universitaire. La bioéthicienne recommande que les comités d’éthique créent des listes d’experts de référence sur le Covid-19 pour éviter ce genre de problèmes.